Dans un entretien accordé au Financial Times, le président Macky Sall a fait état du report de deux ans de la production du premier baril de pétrole au Sénégal en raison de la crise de la Covid-19.
Dans un entretien accordé au Financial Times, le président Macky Sall a fait état du report de deux ans de la production du premier baril de pétrole au Sénégal en raison de la crise de la Covid-19. Une sortie qui n’a pas tardé à faire réagir la société pétrolière australienne, Woodside, exploitante du champ de Sangomare. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle rame à contre-courant de la déclaration du président.
Dans un communiqué publié ce mardi sur son site web, Woodside indique que « Sangomare est en bonne voie pour la production du premier baril de pétrole en 2023 ».
« Woodside prend note des récents reportages des médias affirmant que le Sénégal a été contraint de retarder ses premières productions de pétrole et de gaz jusqu’à deux ans, en raison de la pandémie de Covid-19. Woodside réitère que la production du premier baril de pétrole de la phase 1 de développement du champ de Sangomar reste sur la bonne voie pour 2023, conformément aux orientations précédentes », souligne le communiqué.
La société informe avoir pris des mesures ‘’précoces’’ pour amoindrir les impacts de la Covid-19 sur le calendrier du projet, malgré le désistement récent de Far Limited (15% des parts) qui s’est retiré du projet.
« Woodside (35% des parts) et ses partenaires de coentreprise ont pris une décision finale d’investissement inconditionnel pour le Sangomar Phase 1 de développement sur le terrain et début des activités de la phase d’exécution en janvier 2020 », renseigne le document.
Depuis lors, confie-t-on, « Woodside a pris des mesures précoces pour gérer de manière proactive les nouveaux impacts de Covid-19 sur la chaîne d’approvisionnement et le calendrier du projet. Nous travaillons avec des contractants de projets, le gouvernement de la République du Sénégal et nos partenaires de coentreprise pour optimiser les dépenses à court terme tout en protégeant la valeur de l’investissement et livrer le premier baril de pétrole en 2023 ».