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Emprisonnement de Cheikh Yérim Seck: Vague d’indignation de journalistes et d’acteurs de la société civile
Publié le mercredi 17 juin 2020  |  Enquête Plus
Macky
© Présidence par DR
Macky Sall présente son livre “Le Sénégal au cœur“
Dakar, le 11 décembre 2018 - Le président de la République Macky Sall a présenté publiquement son ouvrage “Le Sénégal au cœur“, mardi 11 décembre, dans un hôtel de Dakar. La cérémonie de dédicace s`est tenue en présence de plusieurs personnalités politiques et diplomatiques. Photo: Cheikh Yérim Seck, journaliste
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Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), Horizon Sans Frontières, Amnesty International se sont tous indignés de l’emprisonnement du journaliste Cheikh Yérim Seck. ‘’Le Synpics, mis au courant de la convocation, par la gendarmerie, du journaliste Cheikh Yérim Seck, déféré devant le procureur de la République ce mardi, a pris langue avec le concerné et son avocat. Des échanges avec notre confrère et son conseil juridique, il ressort ce qui suit : Cheikh Yérim Seck est accusé d’avoir divulgué des informations qui sont contradictoires avec le contenu d’un procès-verbal d’enquête de l’affaire dite "Batiplus". Son audition a essentiellement tourné sur la source de ces informations et les preuves y afférentes’’, écrit son secrétaire général Bamba Kassé dans un communiqué transmis à ‘’EnQuête’’.

Le Synpics, qui marque ‘’toute sa solidarité’’ à CYS, informe qu’en rapport avec la Fédération internationale des journalistes, Reporter Sans Frontières et le CPJ, suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt et fera du respect de la liberté de la presse son objectif. A cet effet, il rappelle quelques règles de base en matière de droits des journalistes : ‘’La protection des sources d’information du journaliste est la base de la liberté de presse et constitue un pilier essentiel de la déontologie journalistique. Par conséquent, il ne saurait, en aucune manière, être demandé à un journaliste de trahir ses sources. De même, la preuve d’une information liée à une source à protéger ne saurait également être exigée à un journaliste.’’

Ce qui fait dire à la Convention des jeunes reporters du Sénégal que vouloir ‘’exiger d’un journaliste de dévoiler ses sources équivaut à une tentative d’assassinat contre cette profession, un des piliers de la démocratie sénégalaise’’. ‘’Mais au-delà de la personne de Cheikh Yérim, nous estimons que les jeunes reporters qui travaillent tous les jours, dans des conditions précaires, sur des dossiers sensibles, relatifs notamment à la bonne gouvernance, à la justice et à la corruption, risquent d’être les principales victimes de cette jurisprudence inique. Nous (jeunes reporters du Sénégal) rassurons nos partenaires de tous les jours, magistrats, officiers, fonctionnaires, entre autres, que nous sommes prêts à protéger nos sources au péril même de nos vies’’, soutient la CJRS.
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