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Le comite national dethique et de bioethique sera bientot mis en place
Publié le samedi 13 juin 2020  |  seneplus.com
Cheikh
© Autre presse par DR
Cheikh Oumar Hanne
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C’est une annonce qui a sonné comme une bouée de sauvetage pour le monde scientifique qui n’a eu cesse de plaider pour la mise en place d’un Comité National d’Ethique et de Bioéthique.

Cheikh Oumar Hann est formel. A en croire le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui s’exprimait hier lors d’un webinaire organisé par les services de son ministère et l’Université Virtuelle du Sénégal, en collaboration avec le bureau régional de l’UNESCO à Dakar, les textes nationaux portant création et fonctionnement du comité national d’éthique et de bioéthique vont être adoptés dans les jours à venir. Une annonce qui est bien accueillie par les panélistes.

C’est une annonce qui a sonné comme une bouée de sauvetage pour le monde scientifique qui n’a eu cesse de plaider pour la mise en place d’un Comité National d’Ethique et de Bioéthique. Hier, lors de sa déclaration pour ouvrir les discussions, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a annoncé l’adoption le plus rapidement possible des textes portant création du Comité National d’éthique et de Bioéthique. «Je voudrais réitérer ici mon engagement à travailler avec le MSAS, sur instruction du président de la République, afin de faire adopter le plus rapidement les textes nationaux sur la création et le fonctionnement d’un comité national d’éthique et de bioéthique », a-t-il déclaré au cours d’un webinaire organisé par la Direction générale de la recherche et de l’innovation de son ministère avec l’UVS, en collaboration avec l’UNESCO à Dakar sur le thème : «Panser la pandémie de Covid-19 en tenant compte des principes éthiques et bioéthiques : analyse situationnelle, rétrospective et prospective de la réponse du Sénégal».

Avant d’inviter l’ensemble des chercheurs et universitaires, impliqués dans cet Observatoire, à prendre en compte les principes universels d’éthique et de bioéthique dans toutes les actions de recherche et d’expérimentation. En effet, l’annonce du ministre, assure Aissatou Touré, tombe à pic. Car, selon la consultante en Sciences de la recherche et de la Bioéthique, ils ont porté le combat pendant plusieurs années.

Toutefois, réaffirme-t-elle, l’urgence, c’est la mise en place d’un comité national d’éthique et de bioéthique. «Parce que c’est ce comité qui sera le cadre de la réflexion pour des problématique plus large englobant différents champs concernant l’homme et son environnement, mais également concernant les problèmes éthiques liés au développement des sciences et des technologies. Le comité pourra également donner des avis sur les questions transversales qui se pose dans les situations d’urgence sanitaire ou d’autres types d’urgences», commente la panéliste. Mieux, estime Aissatou Touré, en plus d’avoir besoin de cette réflexion éthique, il y a une nécessité de construire un cadre pour rendre la parole audible. Et, poursuit-elle, la mise en place de ces instances éthiques peut y contribuer.

A rappeler que dans le cadre de la mise en place du comité national de bioéthique au Sénégal, une feuille de route a été adoptée lors des « Consultations de Saly sur la Bioéthique» en février 2017, avec comme objectif d’introduire un projet de décret relatif à ce comité. Par ailleurs, selon le Directeur régional du Bureau de l’Unesco à Dakar, Dimitri Sanga, l’objectif principal du Webinaire est d’approfondir la réflexion nationale pluridisciplinaire et prospective sur la dimension éthique et bioéthique de la crise de la Covid-19 et de déterminer les actions à prendre en vue de mieux asseoir des principes publics fondamentaux.

Sur un autre registre, renseigne Cheikh Oumar Hann, plus de 80 projets de recherches sont en cours dans le cadre de l’observatoire national des sciences et des technologies et de l’innovation pour la riposte contre la Covid-19. Cet observatoire, dit-il, qu’il a mis sur pied conjointement avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a pour mission de servir de cadre de réflexion et d’analyser la situation causée par laCovid-19 au Sénégal et de proposer des solutions qui matérialisent une réponse scientifique et technologique pluridisciplinaire.

Venue représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale, la directrice générale de la santé publique, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, s’est appesantie sur la prise en charge des malades de la Covid-19. «A ce jour, nous avons 1 694 malades sous traitement et qui sont sur des lits médicalisés, qui ne sont pas sur des nattes, contrairement à ce qu’on voyait quand il y avait le choléra ou bien ce qu’on est en train de voir actuellement dans la gestion de la pandémie dans certains pays», a indiqué la présidente du Comité National de Gestion des Epidémies.
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