Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l'économie.
"Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l'audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s'est retrouvé avec des terres", écrit L'Evidence à sa Une.
Faisant état de "gestion catastrophique du foncier", L'As indique que "Macky Sall siffle la fin de la pagaille". "Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles", note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que "Macky revient sur terre" et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d'aménagement.
En attendant, Sud Quotidien constate que "le scandale du foncier perdure" avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. "Ce sont des ministres, marabouts, magistrats...qui accaparent le littoral", accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député.
"Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs", informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de "feuilleton autour d'un fauteuil", comportant des "dits et des non dits".
"Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique", titre La Tribune.
"Soutien au secteur privé-Macky pour l'octroi de 200 milliards f cfa", renseigne L'Info, là où Le Quotidien voit "90 milliards f cfa dans les caisses de l'Etat" grâce à l'annulation du service de la dette.
Faisant le bilan d'étape de la distribution de l'aide alimentaire d'urgence dans L'Observateur, "Mansour Faye déballe ses vivres" et affirme:"On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n'ai rien à cacher, j'ai l'obligation de rendre compte".
À la Une de Vox Populi, le mouvement "Y en a marre" critique la gestion par l'Etat de la pandémie de Covid-19 et "déterre la hache de guerre contre Macky".
"Continuité de l'Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d'égo, ambitions politiques, appât du gain...nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d'aujourd'hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers", écrit EnQuête en première page.