Durant la semaine écoulée, la lutte contre la covid-19 a été émaillée par plusieurs faits.
Durant la semaine écoulée, la lutte contre la covid-19 a été émaillée par plusieurs faits. Certains n’ont été que très peu rassurants.
C’est durant cette semaine que les élèves, en classe d’examen, devaient reprendre les cours alors que l’épidémie est loin d’amorcer sa phase descendante dans le pays. Ce qui a suscité beaucoup de craintes chez les élèves, parents d’élèves et enseignants.
L’infection de plusieurs enseignants a ensuite provoqué le report de la reprise des cours. L’État a évité le pire, puisque les écoles auraient pu devenir des foyers actifs de contamination. Mais, le virus a, quand même, voyagé. Le ministère de l’Éducation a déclaré que les enseignants contaminés étaient au nombre de 15. Mais, depuis, la situation a beaucoup évolué.
La note lugubre de la semaine, c’est le décès de 7 patient qui souffraient de la maladie à coronavirus. Ils étaient presque tous âgés de plus de 60 ans. Ces pertes ont, pour la plupart, été enregistrées à Touba et à Dakar.
C’est aussi durant cette semaine, que la covid-19 a complété son maillage du territoire national. Elle a finalement touché toutes les quatorze régions du Sénégal.
Le pays a aussi été ponctué par des manifestations qui ont failli coûter la vie à un jeune homme à Kaolack. Les échauffourées qui ont eu lieu à Touba, quant à elles, n’ont que très peu plu au Khalife général des mourides qui s’était indigné de ce fait inédit dans la cité de Bamba.
Ces manifestations ont pu pousser l’Etat à assouplir davantage mesures restrictives, mais, elles suscitent la crainte chez les spécialistes, puisqu’il s’agit de rassemblements potentiellement propices à la contagion.