Comme prévu dans le contrat de concession, le directeur régional de Necotrans, Yves Marie Dulioust, a remis, hier, au Dr Cheikh Kanté, directeur général du Port autonome de Dakar, un chèque de deux milliards de FCfa en guise de ticket d’entrée.
Conformément au cahier des charges, dans le cadre de la concession du terminal vraquier (Mole 8) du Port autonome de Dakar (Pad) au groupe Necotrans, ce dernier a procédé, hier, à la remise officielle du Ticket d'entrée de deux milliards de FCfa à la direction du Pad. Selon Yves Marie Dulioust, directeur régional de Necotrans, ce geste est le signe d’un fort ancrage du groupe Necotrans au Sénégal et au Port autonome de Dakar en particulier. « Nous comptons apporter au Pad une modernisation, une remise à niveau des infrastructures dans le respect strict des normes environnementales et un matériel de dernière génération (qui devrait arriver dans les six mois). Ce qui va entraîner des recettes supplémentaires pour le port et le maintien du plein-emploi », explique M. Dulioust. Pour le directeur général du Pad, Dr Cheikh Kanté, la réalisation de ce projet va prédisposer les acteurs portuaires à être beaucoup plus compétitifs, surtout en coût. « Par exemple, les manutentionnaires ne devront plus payer des redevances domaniales et il n’y aura pas de pertes d’emplois.
En plus, les normes environnementales seront respectées », dit-il. Ce qui, espère-t-il, fera du Pad le port le plus compétitif en Afrique de l’Ouest. D’après lui, il s’agit d’un modèle juridiquement robuste, économiquement viable et socialement équitable. Mieux. « En matière de Partenariat-public-privé (Ppp), nous avons fait plus que la loi ne le prévoit – elle limite la participation du privé sénégalais à 20 % – parce que nous en sommes à 40 % ; donc, le capital est ouvert », ajoute Dr Kanté. Pour rappel, la concession du terminal vraquier du Port de Dakar a été accordée au groupe Necotrans en novembre dernier, au terme d’un processus controversée, mais jugé « transparent » par les autorités portuaires. La concession (d’une durée de 25 ans) prévoit notamment la mobilisation, par le concessionnaire, de 40 milliards de FCfa d'investissements lourds en vue de moderniser le système d'exploitation.