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Droits de l’homme : Latif Coulibaly souligne les appréciations positives d’institutions indépendantes
Publié le samedi 10 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Abdou
© aDakar.com par DF
Abdou Latif Coulibaly, ministre chargé de la promotion de la bonne gouvernance, porte parole du gouvernement
Jeudi 20 mars 2014- Le délai de dépôt des candidatures au élections locales du 29 juin prochain est réduit à 60 jours au lieu de 80 jours contenus dans le code actuel, a annoncé jeudi à Dakar, le porte-parole du gouvernement Abdou Latif Coulibaly , précisant que le nouveau délai est fixé au 30 avril prochain.


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Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdoul Latif Coulibaly, a mis en exergue vendredi les appréciations positives suscitées par les efforts de l’Etat sénégalais en matière des droits de l’homme auprès d'institutions indépendantes.

M. Coulibaly répondait ainsi à la récente sortie de la présidente d’Amnesty Sénégal, Nafi Samba Ka. S’exprimant lors d’une séance de sensibilisation à l’Université de Dakar, elle avait déclaré que l'ancien président de la République ‘'Abdoulaye Wade était plus réceptif concernant les droits humains’’.

‘’Il collaborait plus avec les défenseurs des droits humains. Donc, c’était un Président, un gouvernement et une Assemblée nationale qui collaboraient avec les défenseurs des droits humains. Mais avec Macky Sall, on voit que le Président est allergique aux droits humains de même que son gouvernement et l’Assemblée nationale’’, avait-elle ajouté.

‘’L’un des instruments internationaux les plus pertinents d’analyse et de mesure de la situation réelle des droits humains dans un pays, reste L’Examen périodique Universel (EPU), unique mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies. L’action de cet organe a pour but, d’améliorer la situation des droits de l’homme sur le terrain dans chacun des 193 États membres des Nations Unies’’, a rétorqué M. Coulibaly.

‘’Après le passage de notre pays, le 21 octobre 2013, devant l’instance onusienne, composée d’experts émérites, le Sénégal représenté par le Garde Sceaux, Ministre de la Justice a reçu des félicitations méritées, assorties comme pour tous les pays concernés, de recommandations’’, a-t-il ajouté.

Disant s’appuyer ‘’uniquement sur des résultats d’enquêtes d’institutions indépendantes’’, il a dit que ‘’la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, qui tient actuellement sa 55ème session à Luanda, a reconnu les bons résultats du Sénégal en matière de protection des Droits de l’Homme et ses efforts dans la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels’’.

Il a ajouté que ‘’l’aide américaine par le Millenium Challenge Corporation (MCC), dont le Sénégal bénéficie, est subordonnée à l’accomplissement de progrès réels et continus dans de nombreux domaines, parmi lesquels les Droits politiques et les Libertés civiles’’.

‘’Lors de la dernière évaluation entreprise par l’institution américaine, notre pays s’est situé au-dessus du seuil retenu pour ces indicateurs, avec tendance à la hausse. Par conséquent, le Sénégal continue de bénéficier de ce programme d’aide au développement’’, a-t-il souligné.

Le porte-parole du gouvernement donne aussi quelques ‘’illustrations objectives’’ établissant la ‘’situation d’Etat de droit avancé’’ du Sénégal, en citant un certain nombre de critiques que Amnesty avait émises en son temps à l'encontre de l’ancien régime.

"Nous pensons, comme John Locke, que le respect des Droits de l’homme est essentiel dans toute démocratie, le Président Macky Sall s’est inscrit dans ce cadre. Lors du dernier Conseil des Ministres, tenu le 7 mai 2014, il a réitéré +sa ligne de conduite qui s’inscrira toujours à veiller scrupuleusement à la consolidation de la renommée de notre démocratie et au respect des libertés publiques, conformément aux lois et règlements en vigueur…+", a-t-il signalé.

Et d'ajouter qu'il avait "émis le souhait de voir +les préoccupations essentielles du Peuple sénégalais se retrouver au centre de l’action des pouvoirs publics, des partis politiques et des organisations de la société civile..+"

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