Interpellés dans la nuit du 20 mai par les forces de l’ordre sénégalaises alors qu’ils étaient en pleine fête dans un appartement, les 14 étudiants gabonais sont libres. Contrairement à la version ayant affirmé leur jugement et incarcération pour détention de drogue, les jeunes apprenants sont, selon le Delors Mayossa, président l’ASEEGS, en observation dans un hôpital de Dakar.
Contrairement à la version ayant affirmé leur incarcération, les 14 étudiants gabonais interpellés dans la nuit du 20 mai à Ouakam dans l’arrondissement des Almadies à Dakar, par les forces de l’ordre sénégalaises, sont libres. Jacques Delor Mayossa, président de l’Association des étudiants et élèves gabonais au Sénégal (ASEEGS), l’affirme dans un poste publié le 25 mai sur Facebook.
Selon un audio, posté sur Whatsapp sous anonymat par un étudiant gabonais depuis Dakar, il est rapproché aux «14 étudiants de s’être rassemblés en grand nombre durant une soirée bien arrosée au mépris total du couvre-feu en vigueur à Dakar dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19».
Si d’aucuns ont affirmé qu’ils ont été immédiatement jugés et incarcérés à la prison de Robeus (le pénitencier de Dakar), «pour avoir été retrouvés sur les lieux avec de la drogue et du chanvre», Delors Mayossa relève qu’il n’en est en rien.
A en croire le leader de l’ASEEGS, les 14 étudiants gabonais sont plutôt gardés en observation dans un à l’hôpital de Dakar. «Je vous rassure il n’y a pas eu de jugement ni de personnes incarcérées à cause de la drogue ou quoi que ce soit. Nos compatriotes vont bien et j’étais à l’hôpital de Dantec samedi 23 mai en après-midi où ils sont gradés», a-t-il déclaré.
Composés, entre autres, de fils des membres du gouvernement gabonais, de magistrats et de barrons et autres fortunés gabonais, les 14 étudiants n’ont actuellement pas droit aux visites, en raison des mesures barrières en vigueur contre le Covid-19 au Sénégal.
Affirmant rapporter la version des responsables de l’hôpital la Dantec, le président de l’ASEEGS relève que les étudiants gabonais sont bien «alimentés, protégés et bien suivis».