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Le virus Akilee non encore désactivé : Madiambal Diagne claque la porte du Cis
Publié le mercredi 20 mai 2020  |  Le Quotidien
Conférence-débat
© aDakar.com par DF
Conférence-débat de l`Union internationale de la presse francophone/Sénégal
Dakar, le 19 août 2017 - L`Union internationale de la presse francophone (section Sénégal) a tenu une conférence-débat portant sur le thème: "La presse papier peut-elle survivre à la presse électronique ?". La rencontre de réflexion a vu la participation de plusieurs illustres journalistes et du président de l`UPF. Photo: Madiambal Diagne, journaliste, président de l`Union internationale de la presse francophone
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Le patron du Groupe Avenir communication (Gac) s’est dit révolté par la «censure interne que Babacar Ngom veut instaurer» au sein de l’organisation patronale.

Il était hier l’un des derniers membres à claquer la porte du Club des investisseurs sénégalais (Cis). Cette belle idée, portée par Babacar Ngom et quelques hommes d’affaires proches de lui, est en train d’être profondément plombée par les conséquences de son soutien inébranlable à Akilee. L’Administrateur général du Groupe avenir communication (Gac), Madiambal Diagne, a justifié son départ de cette structure patronale par son opposition à la «censure que le président Babacar Ngom veut exercer» sur les instances de décision du Cis. M. Diagne a expliqué que «le réseau de communication interne a connu des restrictions dans le sens de proscrire à tous les membres d’y envoyer des messages». Il a estimé qu’en «l’absence de cette possibilité de communication interne libre entre les membres d’une organisation faîtière, je ne peux accepter de vivre dans un environnement de censure».
Très remonté, Madiambal Diagne a ajouté que pour lui, la décision du patron de l’entreprise Sedima relevait de l’enfantillage «de bas étage». Il a indiqué au journal Le Quotidien que c’est à la demande insistante de Babacar Ngom lui-même qu’il avait décidé de rejoindre cette structure patronale, en s’acquittant intégralement du droit d’entrée. Mais au vu de l’évolution des choses, il était hors de question pour lui d’entériner des pratiques non-démocratiques et de refus de liberté d’expression.
En fin de compte, il faudrait considérer que l’affaire Akilee – et le communiqué de soutien qui a précipité ces différentes réactions – n’aura été que le révélateur d’un malaise bien plus profond et qui couvait depuis un bon moment, attendant l’opportunité d’éclore. Babacar Ngom, dont l’avenir dira sans doute ce qui le lie de si fort aux promoteurs de la start-up au point de brûler ses vaisseaux, avait fini de faire publier un communiqué qui rapportait le soutien de son organisation à la start-up de Amadou Ly. Mais son refus initial avait déjà entraîné des lourdes conséquences. En plus de Madiambal Dia­gne, la journée d’hier a vu d’autres démissions, dont celle de Khadim Kébé, Pdg de Focus Sa. D’autres attendent sans doute de voir avant de se prononcer clairement.
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