Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traient d’une diversité de sujets en rapport avec la pandémie de Covid-19.
Le Quotidien immerge « dans la fièvre de Fann », un hôpital en première ligne dans la gestion des malades du Covid-19, et prend « les témoignages du personnel médical ».
EnQuête écrit « les scénarii de la reprise », parlant de la réouverture des classes. Toutefois les syndicats de l’élémentaire, du moyen et du secondaire « écartent une reprise ce 4 mai ».
Pour le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, « reprendre les classes en début juin est le scénario le plus probable », reprend L’Observateur où il assure qu’il « n’y aura ni année blanche ni année invalide ».
Le journal est parti aussi vivre « l’état d’urgence des enfants talibés » au camp de « confinement » de Déni Biram Ndao, qui laisse voir une atmosphère « sans masque et sans distanciation sociale ».
Le Témoin fait le décompte des cas de contaminations au Covid-19 au Sénégal, avec le cap des 800 malades déjà « dépassé ». Le quotidien s’interroge ainsi si c’est « la fin de l’exception sénégalaise », présenté comme un « modèle » mais qui « prend l’eau ces derniers jours ».
« Incroyable mais… sénégalais », s’émeut Libération à propos de deux malades internés qui « font fuiter » des audios pour nier l’existence du coronavirus. Le journal rapporte un autre fait insolite où « un contact infecté prend la fuite et se rend après une courte +cavale+ ».
Dans L’Observateur, le psychologue-conseiller Khalifa Ababacar Diagne explique « pourquoi certains Sénégalais se cachent pour mourir du coronavirus ».
Walf Quotidien livre un dossier sur « l’enfer des étudiants (sénégalais) de Russie » là où Le Soleil fait état du « démarrage de la distribution des vivres aux ménages vulnérables ».
Mais pour sauver les filières anacarde, horticole et des start-ups, le quotidien national note que « la DER (délégation à l’entreprenariat rapide) intervient avec 9,7 milliards FCFA ». Cette somme doit permettre l’écoulement de 20.000 tonnes d’oignons et de pommes de terre « qui risquent de pourrir dans la Vallée du fleuve et des Niayes ».
En basket, le président de la fédération sénégalaise, Babacar Ndiaye, explique dans L’Observateur pourquoi Baba Tandian, l’un de ses prédécesseurs, est suspendu pour 10 ans. « Certaines personnes se sont auto-exclues du basket pour avoir terni son image dans le passé », charge-t-il.
« La Fédération n’a fait qu’appliquer les textes », soutient Cheikh Diouf, président de la Ligue régionale de Fatick, dans Record.
Sur l’arrêt définitif de la saison de football en France, annoncée hier par le Premier ministre Edouard Philippe, le même journal se pose différentes questions à propos des clubs de certains internationaux sénégalais : « Mendy et Niang en C1, Wagué en C3 ? Gana sera-t-il sacré ? »