Casamance : 90 000 tonnes de noix de cajou exportées en 2013 (interprofession) #aDakar

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Casamance : 90 000 tonnes de noix de cajou exportées en 2013 (interprofession)

Publié le vendredi 9 mai 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
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Quelque 90 000 tonnes de noix d’acajou, représentant une valeur marchande de plus de 30 milliards de francs CFA, ont été exportées en 2013, a révélé, jeudi, le président du Cadre régional des opérateurs de la filière anacarde de la Casamance (COFAC), Lamine Sène.

‘’L’année passée, on a exporté 90 000 tonnes de noix de cajou dont les 45 000 tonnes nous viennent de la Guinée-Bissau, (…) soit environ 30 milliards de francs CFA en rentrée de devise’’, a-t-il déclaré aux journalistes.

Le président de l’interprofession de la filière anacarde de la Casamance s’exprimait en marge d’une journée de réflexion sur le démarrage de la campagne de commercialisation de la noix de cajou pour l’année 2014.

Tirant le bilan de la précédente campagne, Lamine Séne a révélé que la filière anacarde a pu générer 220 000 emplois, dans les régions de Kolda, Sédhiou, et Ziguinchor.

Pour la présente campagne, les producteurs espèrent exporter 50 000 tonnes, auxquelles il faudra ajouter 50 000 autres tonnes venant de la Guinée-Bissau, a annoncé Lamine Sène.

‘’Nous espérons avoir la même situation que celle de l’année dernière dans la mesure où il y a un déficit au niveau au niveau mondial. La demande est plus forte que l’offre. Cette année, nous ne pensons pas avoir des invendus’’, a-t-il rassuré.

‘’L’année dernière a été une excellente campagne pour les producteurs, les collecteurs et les transformateurs’’, a-t-il dit, soulignant que la filière anacarde représente un potentiel économique considérable pour la Casamance.

70% des 45 000 tonnes exportées en 2013 par la Casamance sont produites dans la région de Sédhiou, a révélé Lamine Sène, qui a déploré le manque d’organisation dans la commercialisation de la noix de cajou.

Le président du COFAC a fustigé l’attitude des spéculateurs qui, selon lui, viennent parfois imposer leurs tarifs, sans connaître le prix appliqué au niveau international et sans détenir de contrats.

L’adjoint au gouverneur chargé du développement, Abou Sow, a lui aussi évoqué le manque d’organisation des acteurs de la filière anacarde.

A cet effet, il leur a demandé de réfléchir sur l’amélioration des interventions sur la matière pour apporter une plus value à l’économie de la Casamance et du Sénégal.

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