Dans le contexte de propagation du Covid-19, la situation est particulièrement sensible dans les prisons, en raison de la forte promiscuité. L’observateur national des lieux de privation de libertés souligne qu’aucun cas n’a été confirmé à ce jour en détention, mais met en garde contre « une bombe à retardement ».
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
2036 détenus sur un total d’environ 10 000 ont déjà été graciés par le président Macky Sall au début du mois, dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Des personnes condamnées à de courtes peines, ou en fin de détention.
Mais pour Josette Lopez Ndiaye, observateur national des lieux de privation de liberté, il faut aller plus loin. « Nous trouvons que ce n'est pas assez. Toutes les maisons d'arrêt, les établissement pénitentiaires sont surpeuplés. On a noté qu'il y avait des taux d'occupation supérieur à 120%, voire 150%. Il suffit que le petit virus entre dans un centre de détention pour que ce soit une bombe pour la société. »... suite de l'article sur RFI