Papy Djilobodji ne refoulera plus les pelouses de la Ligue 1 cette saison. Le défenseur international sénégalais de Nantes doit purger une sanction de trois matchs, pour avoir commis un vilain geste sur Wissam Ben Yedder, dimanche dernier, lors de la rencontre Toulouse-Nantes (1-1). Ce black out aura des répercussions…
La saison de Papy Djilobodji ressemble à un compte de fée. Etincelant à l’entame, avec la convoitise des grands clubs européens en milieu de la saison, le défenseur central senegalais s’est éclipsé plutôt que prévu. D’abord, c’est une blessure contractée au début du mois de mars et qui l’a éloigné des pelouses durant un mois. Puis il va rater le coche, à son retour, avec une expulsion devant Toulouse (1-1), en match comptant pour la 35ème journée. Le défenseur central sénégalais des Canaris s’est illustré par un vilain geste. Il a eu le tort de donner un coup de coude à Wissam Ben Yedder, l’attaquant toulousain qui voulait lui reprendre le ballon dans sa main, pour gagner du temps, après l’égalisation du TFC. Papy Djilobodji s’est excusé auprès de l’attaquant toulousain, mais cela ne suffit pas aux yeux de la Ligue professionnelle de football français qui lui a infligé, hier, une peine de trois matchs de suspension, à en croire le site LEquipe.
La saison de Djilobodji est donc terminée. Cela compromet ainsi les chances de l’ancien joueur de l’As Saloum de reprendre sa place qu’il a semblé décrocher au soir des barrages retour du mondial 2014 à Casablanca, face à la Cote d’Ivoire. En direction du prochain match des Lions (ndlr : Burkina Faso), le natif de Kaolack aura grillé son joker. Il ne serait pas dans ses plénitudes. Un mois d’absence ça se paye cash. Si on s’en tient au principe d’Alain Giresse qui est de miser sur les joueurs en pleine compétition, on peut donc dire que Djilobodji est out pour la sortie amicale des Lions.
Cela ne peut pas enterrer le joueur. D’ici au 21 mai, date du prochain match amical, une bonne préparation peut lui permettre de reprendre sa forme habituelle. Mais pour l’instant, il y a un doute qui plane sur sa titularisation d’entrée.