Abdou Karim Sall devra, désormais, présider aux destinées de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Heureusement, il est loin d’être un « bleu » dans ce secteur névralgique.
En clair, le nouveau Dg de l’Artp n’est pas en terrain inconnu. Très tôt, depuis sa tendre enfance, le virus de la communication l’a atteint, le poussant « alors qu’il était encore au collège, à faire des recherches sur la communication », nous a appris un de ses condisciples avec lequel il a cheminé à la Sonatel. Ainsi, lorsqu’il s’agira de faire un choix, va-t-il jeter son dévolu sur des études approfondies dans ce secteur.
C’est pourquoi Abdou Karim Sall déposa alors ses baluchons en Tunisie, plus précisément à Sup Telecom. Il y décrochera son parchemin d’ingénieur en télécommunication. En dépit d’alléchantes propositions, il préférera revenir au bercail où il sera coopté par la Sonatel qui lui fera gravir bien des échelons, avant de le bombarder chef d’agence à Rufisque.
Parallèlement, il partagera les idéaux du chef de file de l’Apr, en adhérant au parti du Président de la République, dès ses premiers balbutiements, en 2008. Depuis lors, il n’a plus quitté cette formation, en dépit des menaces et autres intimidations du régime sortant. C’est ainsi qu’il sera nommé patron du regroupement des cadres Apéristes de la banlieue dont il reste le coordinateur.
Après la victoire de 2012, Abdou Karim Sall sera nommé au sein du Fonds de Développement des services universels de Télécom par le Président Macky Sall, puis au collège de l’Artp. Pour ainsi dire qu’il s’était quelque peu préparé à sa nouvelle mission. Originaire d’Orkadiéré, une localité sise dans le département de Kanel (Région de Matam), ce « mordu de la banlieue dakaroise » est, pour le moment, marié à une épouse et père d’un bout de bois de Dieu.