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Alioune Sarr dévoile la stratégie pour soutenir la production de riz, tomate et oignon dans la vallée
Publié le vendredi 29 novembre 2013   |  Agence de Presse Sénégalaise


Alioune
© Autre presse par DR
Alioune SARR, ministre du commerce, de l`entreprenariat et du secteur informel.


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Saint-Louis - Le ministre du Commerce, de l’Entrepreneuriat et du Secteur informel, Alioune Sarr, a dévoilé, vendredi à Saint-Louis, les stratégies sur lesquelles devront s’appuyer les filières oignon, tomate et riz pour se développer, dans la vallée du fleuve Sénégal.

‘’Pour la filière oignon, il s’agira de maintenir la dynamique de rationalisation des importations durant la période de disponibilité’’, a affirmé le ministre qui présidait un Comité régional de développement sur ces trois filières, les principales spéculations de la vallée.

Créditée d’une production de 240.000 tonnes correspondant à un chiffre d’affaire estimé à 35 milliards de francs, l’oignon devra bénéficier, selon lui, ‘’de la consolidation du programme de réalisation d’infrastructures de stockage et de groupage de la production’’.

M. Sarr en appelle, pour cela, à ''un accord sur une charte de prix suffisamment rémunérateur pour le producteur mais non prohibitif pour le consommateur''. Il est aussi pour une sensibilisation des producteurs à l’inscription à une assurance indicielle.

Il a signalé que l’année dernière, ‘’certains producteurs ont profité de l’arrêt des importations dont les autorisations ne devront plus dépasser deux mois, pour fixer le kilogramme à 750 francs’’. Ce qui est, pour lui, anormal pour les autorités qui ont pour ambition d’alléger le panier de la ménagère.

M. Sarr a également invité les investisseurs à explorer le terrain de la transformation de l’oignon en poudre, annonçant les prédispositions affichées par un industriel pour acheter toute quantité disponible en ce sens.

''Les marchés guinéens et mauritaniens offrent également des débouchées pour l’oignon sénégalais'', a ajouté le ministre, se fondant sur les résultats d’une visite effectuée l’année dernière dans ces deux pays.

S’agissant de la filière tomate qui dispose de l’interprofession la mieux structurée, a-t-il indiqué, les dispositions déjà prises devraient relancer la production autour de 75.000 tonnes contre 40.000 tonnes pour la dernière saison.

Il a montré un intérêt pour le respect du protocole d’accord pour l’importation du triple concentré dans des conditions laissant des opportunités d’écoulement à la tomate fraiches achetées localement.

Enfin pour la filière riz, Alioune Sarr estime que le Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR), initié par le gouvernement, est dans sa phase de mise en œuvre’’ avec comme objectif la production d'un million de paddy à l’horizon 2017.

AMD/AD

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