Au Second jour de la grève des travailleurs de "Dakar Dem Dikk", la mobilité est encore perturbée à Dakar.
Les travailleurs de la société de transport urbain "Dakar Dem Dikk" n’ont pas levé leur mot d’ordre de grève. Les syndicalistes de la 3D avaient entamé une grève depuis mardi matin à la suite du blocage de leur compte par l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES).
Mercredi, malgré le déblocage des comptes de la société, les travailleurs ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève. Les syndicalistes veulent un règlement définitif du problème de "Dakar Dem Dikk". Et cela passe par le paiement de milliard due par l’Etat.
Les Dakarois ont été pris de cours par la grève de la "3D". Les bus bleus assurent une bonne partie du transport urbain. Dans les artères de Dakar, les points d’arrêt des bus sont vides. Sinon, les quelques personnes trouvées sur place, assurent n’avoir pas eu l’information de la grève. Raison pour laquelle, elles attendent des bus qui, à coup sûr, n’arriveront pas.
Les élèves, étudiants et autres usagers des bus "Daka Daem Dikk" ont été obligés de se rediriger vers les "car rapide", Tata ou "ndiaga ndiaye". Dans les bus Tata, les clients se débrouillent comme ils peuvent pour se trouver une place. Ce sont des bus pleins à craquer qui s’arrêtent pour prendre encore clients à chaque point d’arrêt.
Même si l’impact de la grève n’est pas exceptionnel, beaucoup de Dakarois ont dû revoir leur habitude ces deux derniers jours. Et ils devront encore prendre leur mal en patience. Les syndicalistes de la saocité de transport urbain ne sont pas disposés à lever le mot d’ordre de grève tant que la situation de leur société n’est pas définitivement réglée par l’Etat.