Posez-vous toujours (ainsi qu'aux autres utilisateurs) ces cinq questions avant de transmettre un message sur WhatsApp. Soyez conscient(e) de ce que vous partagez !
Le fait de partager un faux message sur WhatsApp peut induire vos amis et votre famille en erreur. Ils peuvent être amenés à prendre pour vrai quelque chose qui est faux.
Les fausses informations peuvent également tuer.
En 2018, des rumeurs d’enlèvement d’enfants se sont répandues sur WhatsApp en Inde, avec des conséquences tragiques. Les messages devenus viraux sur la plateforme ont été liés à la mort de 30 personnes dans le pays.
En Afrique du Sud, des messages sur WhatsApp ont circulé avec des rumeurs sur les ressortissants étrangers, les tendances de la criminalité locale, les complots politiques, les attaques raciales et d’autres problèmes « à chaud » qui peuvent alimenter les conflits et la méfiance.
Nous devons toujours faire attention à ne pas partager des messages faux ou trompeurs. Mais comment savoir si un message est faux ?
Voici cinq questions à vous poser (et à vos amis) avant de partager. Et vous pouvez désormais également demander à Africa Check de vérifier quelque chose en envoyant un message WhatsApp au (+221) 78 386 67 32.
1) Qui l’a écrit ?
De nombreux faux messages (en particulier ceux transmis) ne disent pas qui a écrit le message. Si nous ne savons pas qui l’a écrit, comment y croire ?
Si vous n’êtes pas sûr(e) de savoir qui a écrit le message ou d’où viennent ses affirmations, faites attention.
Avant de partager : demandez à l’expéditeur qui est l’auteur et la source, et revérifiez les faits.
2) Puis-je vérifier les affirmations ?
De nombreux faux messages ne fournissent pas de sources pour leurs affirmations ou se basent sur des sources non fiables comme les sites de canulars. Certaines fausses informations disent également se référer à des sources fiables, comme les sites crédibles d’actualités – mais ils vous trompent.
Si vous n’êtes pas sûr(e) que l’information est fournie par une source fiable, soyez prudent(e).
Avant de partager : demandez à l’expéditeur si la même déclaration a été signalée sur des sites d’actualités crédibles ou par d’autres sources fiables, et assurez-vous que ces sites ne produisent pas des canulars. Et même s’il s’avère que ces sites ne produisent pas des canulars, vérifiez à nouveau les faits.
3) Est-ce que l’info me fait peur ou me met en colère ?
De nombreux faux messages essaient de nous faire peur ou de nous mettre en colère par rapport à quelque chose. Il peut s’agir de déclarations choquantes concernant des délits ou des enlèvements, des personnes d’un autre pays ou d’un groupe racial ou des nouvelles politiques gouvernementales.
Si un message fait des déclarations effrayantes ou choquantes – soyez prudent(e).
Avant de partager : demandez-vous si le message joue sur la peur ou les préjugés des gens et revérifiez les faits.
4) Contient-il des images, vidéos ou audios choquants ?
De nombreux faux messages utilisent des images, des vidéos ou du son pour nous tromper. Ceux-ci pourraient être manipulés ou modifiés pour être trompeurs. Ils pourraient également être pris à partir d’un événement différent à un autre moment ou dans un autre endroit.
Si un message comprend des images, vidéos ou audios choquants – soyez prudent(e).
Avant de partager : vérifiez si le contenu média a été manipulé ou modifié et vérifiez à nouveau s’il s’agit bien d’un événement précédent ou d’un autre endroit.
Guide : comment vérifier des images à partir de votre smartphone
5) Suis-je sûr qu’il ne s’agit pas d’un canular ?
Nombreux sont les faux messages pouvant être vérifiés en ligne. Vous pouvez rechercher sur des sites d’actualités fiables ou des sites de vérification des faits tels que fr.africacheck.org ou Les Observateurs France 24.
Avant de partager : effectuez une recherche en ligne pour voir si le message a déjà été vérifié ou signalé comme faux. Vous pouvez également demander à Africa Check de vérifier un message en nous contactant sur WhatsApp au (+221) 78 386 67 32.
Ne partagez pas les informations sauf si vous êtes sûr(e) qu’elles sont vraies. Ce n’est pas parce qu’une information a été donnée par un site web ou circule sur les réseaux sociaux qu’elle est vraie !... suite de l'article sur Autre presse