Le président de la République, Macky Sall, fait le chou gras de la presse sénégalaise qui se focalise sur son «refus de signer» un accord politique avec les membres de l’ex-régime libéral dont Karim Wade, mis en cause dans la traque des biens mal acquis.
«Dans un dossier judiciaire, il e peut y avoir d'accord politique», dit le chef de l'Etat à la Une du Soleil, qui reprend ainsi son interview accordé au journal Le Monde.
Selon L'As, Macky Sall évoque le cas Karim Wade et soutient : «Evoquer la possibilité d'un accord politique, c'est faire insulte à la justice».
«Biens mal acquis, guerre en Syrie, affaire Habré…Macky parle au monde», titre Le Quotidien, soulignant que le président Sall confirme la présence de djihadistes sénégalais en Syrie.
A la Une de Rewmi, le chef de l'Etat se veut plus clair sur l'affaire Karim Wade en précisant qu' «il n'y a aucun accord politique».
Pour Libération, «Macky Sall dit niet» à tout accord politique pour solder le dossier de Karim.
A la Une du Populaire, le président Sall s'interroge : «Pensez-vous qu'en démocratie, la justice puisse négocier des accords politiques ?» Il ajoute : «Plusieurs personnes ont été arrêtées. En faire une question personnelle ne me paraît pas pertinent».
Toutes choses qui font écrire à Walfadjri que «Macky liquide les médiateurs».
Revenant sur la publication hier des listes d'investiture pour les élections locales du 29 juin, L'Observateur parle de «confusion générale !» De son côté, Le Populaire fait état «d'éclatements, de forclusions et de bizarreries».