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Bilan de la gestion 2019 de la DGID: 1619 milliards de recettes réalisés sur un objectif de 1600,8 milliards
Publié le samedi 14 mars 2020  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Direction générale des impôts et des domaines (DGID)
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La direction générale des impôts et des domaines a largement dépassé son objectif en termes de recettes fiscales en 2019. En effet, sur un objectif de 1600,8 milliards, elle a réalisé 1619 milliards 800 millions, soit un glissement annuel de plus de 218 milliards et en valeur absolue plus de 21%. Le Ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo a révélé ces chiffres hier, jeudi 12 mars lors de la rentrée fiscale 2020 de la direction générale des impôts et des domaines.

Sur un objectif de recettes de 1600,8 milliards en 2019, la direction générale des impôts et des domaines a réalisé 1619 milliards 800 millions de francs Cfa, soit un glissement annuel de plus de 218 milliards et en valeur absolue plus de 21%. Ces chiffres ont été livrés par le Ministre des finances et du budget, Abdoulaye Daouda Diallo qui présidait hier, jeudi 12 mars la rentrée fiscale 2020 de la direction générale des impôts et des domaines.

Toutefois, il relève que la mobilisation des ressources internes reste un défi au vu des besoins de financements très importants pour la réalisation des projets du plan Sénégal Emergent estimés à plus de 14.098 milliards de francs Cfa dont 62% doivent provenir des recettes intérieures.

«Yaatal» pour augmenter l’assiette fiscale

Lors de cette cérémonie, la direction générale des impôts et des domaines a également procédé au lancement du programme «Yaatal» qui vise à augmenter l’assiette fiscale en incitant les gens à consentir volontairement au paiement de l’impôt. «Notre système fiscal est assis sur 85000 contribuables. Sur ces 85000, seuls 25000 payent l’impôt. Notre système fiscal est assis également sur des salariés du secteur privé et du secteur public qui ne dépassent guerre 450 mille. Donc, on est moins de 500 mille à payer l’impôt sur une population active de 6 millions 600 mille, contre une population globale qui tourne autour de 16 millions. Donc, le Yaatal appelle tout le monde à contribuer pour le développement de notre pays», a lancé le directeur général des impôts et des domaines, Bassirou Samba Niass.

Pour atteindre cet objectif, il pense qu’il faut donner les moyens aux personnes et aux entreprises de développer leurs activités. «L’une des premières richesses de notre pays, c’est la terre. Mais, la terre ayant une très grande composante qui n’est pas immatriculée d’où la nécessité de faciliter l’accès à la terre pour l’habitat social et pour permettre aux entreprises d’avoir un moyen de financer leurs activités à travers des systèmes de garantie. Ce qui va avoir un effet induit sur le taux de bancarisation et sur l’emploi», a-t-il fait remarquer.

EXONERATIONS FISCALES : 35% des titres détournés de leurs objectifs

Au Sénégal 35% des exonérations fiscales ont été détournés de leurs objectifs. L’annonce a été faite par le ministre des finances et du budget Abdoulaye Daouda Diallo. Il présidait hier, jeudi 12 mars la rentrée fiscale 2020 de la direction générale des impôts et des domaines (DGID).

«J’avais commandité une étude au niveau du ministère à travers l’inspection générale des finances et nous avons constaté que sur les titres d’exonération, d’audit plus de 35% ont été détournés en termes d’objectifs. Il a fallu repenser la situation. C’est difficile parce que je ne peux pas indéfiniment continuer à bloquer ces titres, mais nous devons ensemble travailler à trouver la solution. J’ai pensé essayer d’élargir la suspension de la Tva et des autres impôts.

Dans tous les cas, comme on n’a pas encore un texte sur cela, je suis obligé d’ordonner la continuité de la délivrance de ces titres mais le corolaire, ce sera beaucoup plus de contrôle», a soutenu le Ministre, avant de rassurer que le ministère sera beaucoup plus regardant sur ces détournements.

Il invite ainsi le secteur privé à faire davantage de civisme. «C’est un effort important de l’Etat de délivrer des exonérations afin de favoriser les investissements. Mais aussi, nous devons tout faire pour que ces avantages ne soient pas détournés au profit des secteurs qui n’en sont pas les bénéficiaires», se désole-t-il.
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