Victime d’une urbanisation galopante, la presqu’île du Cap-Vert voit sa superficie d’espaces boisés réduite à la portion congrue.
Stop à l’urbanisation galopante de Dakar qui ajoute de la pierre à la pierre. « Pourquoi la ville n’aurait-elle pas son Central Park avec des arbres, des fleurs, un lac, des animaux, de la pelouse ? », s’insurge Mamadou Sakho, un militant écologiste sénégalais de 35 ans.
Samedi 29 février, la séance de projection de son documentaire Sénégal vert. Horizon 2035 a rassemblé à la librairie de L’Harmattan de Dakar une centaine de jeunes citadins. Tous militent pour que leur ville, vitrine du pays, ne ploie plus sous le poids d’une urbanisation galopante, mais regagne « son lustre d’antan ». Un groupe parmi d’autres où, aujourd’hui dans la capitale du Sénégal, les citoyens se mobilisent pour une ville plus verte.
Mi-janvier, Mamadou Sakho avait publié une pétition largement relayée sur les réseaux sociaux. Il voulait transformer l’ancien aéroport international Léopold-Sédar-Senghor de Dakar – 600 hectares en plein cœur de la capitale – en réserve naturelle. Cet espace serait « la symbolique d’une nouvelle vision écologique non seulement sénégalaise, mais tout simplement africaine », souligne-t-il dans sa pétition.... suite de l'article sur LeMonde.fr