L’Université Gaston Berger de Saint-Louis a arrêté son budget 2020 à 7 milliards 677 millions Cfa. C’est ce qu’a fait savoir le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous), Papa Ibrahima Faye, qui vient de boucler sa première année à la tête de la structure. Il a révélé avoir pour principale ambition l’amélioration des conditions de vie des 14 mille étudiants de l’Ugb dans le but de préserver la paix sociale.
Après un an à la tête du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous), Pape Ibrahima Faye n’a pas trop attendu pour évoquer sa gestion du campus pédagogique de Sanar. C’est l’émission mensuelle «Le débat du mois» que le directeur du Crous a mise à profit pour faire le point sur la situation au campus universitaire de Sanar. Selon Pape Ibrahima Faye, le budget de cette année, voté il y a quelques semaines, a connu une légère hausse qu’il faut cependant relativiser. Ce budget a été arrêté à 7 milliards 677 millions de francs Cfa. Selon M. Faye, un peu plus des 2/3 de ce budget, soit 5 milliards 358 millions, sont destinés à la restauration des étudiants. Avec d’autres charges fixes liées au paiement des salaires, des factures d’eau et d’électricité et à la prise en charge médicale des étudiants. Il y a en effet, d’après le directeur de Crous, 14 mille étudiants à entretenir au campus social et à qui 24 mille repas sont servis par jour à un tarif subventionné de 250 francs Cfa, soit 50 francs pour le petit-déjeuner et 100 francs, respectivement pour le déjeuner et le dîner. En plus de ces charges liées à la restauration des étudiants, le directeur du Crous a fait savoir que le budget prend également en charge l’amélioration des conditions de travail des 337 agents permanents et 800 journaliers et temporaires recrutés pour travailler à faciliter la prise en charge sociale des étudiants, notamment pour leur offrir une restauration et un hébergement de qualité tout en leur assurant un épanouissement dans les domaines sportifs et culturels à côté d’autres prestations liées au transport des étudiants et des travailleurs entre l’Université et le centre-ville et à leur mobilité, et à l’amélioration de leur cadre de vie dans le campus social.
Pape Ibrahima Faye a par ailleurs fait savoir que son ambition est de contribuer quotidiennement à l’amélioration des conditions de séjour des étudiants pour créer, entre autres, les conditions d’instauration d’une paix sociale durable à l’Ugb. Dans cette perspective, il a annoncé sur sa feuille de route plusieurs projets en vue parmi lesquels la construction d’un restaurant de 10 mille places dans le cadre d’un partenariat public-privé, la finalisation d’un système destiné à l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et des travaux de réhabilitation et d’extension du système d’évacuation des eaux usées et pluviales pour un coût de 600 millions de francs Cfa.
Le directeur du Crous a dans la même dynamique loué les bonnes performances du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis qui, selon lui, a le meilleur ratio au Sénégal dans le cadre de l’hébergement des étudiants dans la mesure où le Crous a réussi à mettre à la disposition des pensionnaires de Sanar un total de 6 255 lits, dont 2 000 nouveaux permettant ainsi de loger 1 étudiant sur 4 au campus social alors que dans les autres universités publiques de notre pays le ratio est encore d’un étudiant logé sur 20 qui en ont fait la demande. Il a ajouté en ce sens que l’éclairage dans le campus a été nettement amélioré grâce à l’implantation de 150 lampadaires mis à la disposition du Crous par l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner) alors que les restaurants universitaires ont tous été réhabilités.
S’agissant des travailleurs, il a souligné que leurs primes ont été revalorisées, ce qui fait des agents du Crous parmi les mieux payés de leurs hiérarchies respectives même si du reste il y a des efforts qui restent à faire, notamment dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’outil informatique dans les différents services.