Le Sénégal et la Mauritanie ont été touchés cette semaine par une forte tempête de sable venue du Sahara. Un phénomène courant, qui pourrait toutefois s’aggraver sous l’effet du réchauffement climatique, explique le polytechnicien Amadou Thierno Gaye à Jeune Afrique.
C’est un large nuage de poussière et de sable qui s’est abattu sur Dakar ce mardi et qui a commencé à se dissiper deux jours plus tard. Pour se protéger de l’air devenu irrespirable, les autorités ont conseillé aux habitants de la capitale de ne pas sortir de chez eux et d’éviter de faire du sport.
Masques, turbans, mouchoirs… dans les rues, les Dakarois se protégeaient comme ils le pouvaient. Si le phénomène n’a rien d’anormal à cette époque de l’année, où l’Harmattan charrie plus au Sud le sable du Sahara, la vigueur de la tempête a surpris, autant que les images des rues désertes et chargées de poussière. Amadou Thierno Gaye, chercheur au Laboratoire de physique de l’atmosphère et de l’océan, rattaché à l’École supérieure polytechnique de Dakar, décrypte le phénomène pour Jeune Afrique.... suite de l'article sur Jeune Afrique