Présidentielle 2020/F. Gnassingbé réélu dès le 1er tour avec un score de 72,36% des voix (résultats provisoires de la CENI)

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Politique

Publié le lundi 24 fevrier 2020 | aLome.com

© aDakar.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Adoption de la Charte de l`UA sur les mers à Lomé dans la satisfaction générale
Lomé, le 15 octobre 2016. Salle des Conférences du Radisson Blu. La session extraordinaire de l`UA de la Conférence des Chefs d`Etat consacrée à la sécurité maritime a débouché sur l`adoption d`une Charte panafricaine contraignante. Elle sera complétée par des annexes et protocoles additionnels. Cette session présidentielle a été conduite par le Président Idriss Déby Itno du Tchad. Au terme des travaux, des félicitations ont été adressées au Togo et à son Président F. Gnassingbé, ainsi qu`à Carlos Lopes qui quitte le Secrétariat exécutif de la CEA.

Le scrutin présidentiel du 22 février a livré son verdict provisoire officiel après presque 48h de bras de fer interposé via les médias et les réseaux sociaux entre les principaux partis d’opposition et UNIR au sujet des premières tendances de cette joute électorale.

C’est au petit matin du lundi 24 février 2020 que la CENI (Commission électorale) a rendu publics les résultats provisoires de la 7è élection présidentielle de l’ère démocratique du Togo.
Durant près d’une 1h45 minutes d’horloge, le Président de la CENI, Tchambakou Ayassor et adjoints se sont succédés pour égrener les résultats globaux de cette consultation électorale région par région et dans la diaspora.

Il ressort de ces décomptes que Faure Gnassingbé est réélu dès le 1er tour de cette présidentielle avec un score de 72,36% des voix. Il devance Gabriel Messan Kodjo qui arrive en seconde position avec 18,37% des suffrages, suivi par Jean-Pierre Fabre avec 4,35% des votes. Ce dernier s’était classé successivement 2è en 2010 et en 2015 selon les chiffres officiels des élections présidentielles de ces années précitées qui le créditaient au moins de 33,93% en 2010 et 35,19% en 2015.

Aimé Gogué de l’ADDI arrive en 4è position, avec 2,38% des décomptes. Pr Komi Wolou du PSR (1,14%), Georges Kouessan (0,77%) et Me Mohamed Tchassona (0,63%) se classent respectivement aux 5è, 6è et 7è rangs. La présidentielle du 22 février a connu selon la CENI un taux de participation de 76,63%, un record en la matière depuis le début du 3è millénaire. 4.669 bulletins contestés ont été dénombrés par la CENI qui a promis faire diligence pour transmettre les dossiers de la proclamation de ces résultats provisoires à la Cour constitutionnelle pour les scores définitifs.

Une 4è réélection de Faure Gnassingbé sujette à de vives contestations

Comme en 2005, 2010 et 2015, la proclamation des résultats provisoires d’une CENI est vivement contestée dans les rangs de l’Opposition togolaise. Peu avant la proclamation des scores de ce lundi matin, le candidat Agbéyomé Kodjo du MPDD s’était autoproclamé «Président de la République avec un score oscillant entre 57 et 61% des voix». Une autoproclamation qui rejoignait les «premières tendances de la présidentielle 2020» avancées dès la soirée du 22 février par au moins 3 autres partis d’opposition qui avaient aussi aligné des candidats dans le cadre de cette élection. Des tendances qui faisaient toutes état d’une «percée indiscutable du MPDD» au terme de la 7è élection présidentielle du l’ère démocratique du Togo. Il s’agit de l’ANC de Fabre, l’ADDI de Pr Gogué et le PSR du Pr Wolou. Des tendances électorales bottées en touche par la formation présidentielle, UNIR.

3.614.056 électeurs (dont pour la 1ère fois 348 dans la diaspora) devaient trancher parmi 7 candidats le 22 février dans 9.389 bureaux de vote au Togo. En 2015, un «fichier consensuel» contenant 3.509.258 électeurs avait été utilisé, avec un taux de participation de 60,94% dans le cadre de la dernière présidentielle en date au Togo.
Le 04 mars 2010, Faure Gnassingbé avait été crédité de 60,88% des voix contre 58,77% des voix en 2015 au terme de précédents scrutins présidentiels. Deux résultats officiels rejetés par l’opposition, tout comme ceux d’avril 2005 qui ont consacré l’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir après les 38 ans qu’y avait passés son défunt père, Eyadèma Gnassingbé.

E. G.

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