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Les Togolais aux urnes pour la 7e présidentielle de leur ère démocratique
Publié le samedi 22 fevrier 2020  |  Agence de Presse Africaine
4ème
© aDakar.com par EDEM GADEGBEKU & JACQUES TCHAKOU
4ème réunion du Marché unique du transport aérien africain: la session ministérielle ouverte par Faure Gnassingbé
Lomé, le 28 mai 2018. Salle Fazao de l’Hôtel 2 Février. 4ème réunion du Marché unique du transport aérien africain: la session ministérielle ouverte par Faure Gnassingbé. L`essentiel des travaux portera sur l`harmonisation des BASA (Accords bilatéraux sur les services aériens) sur la base d`un protocole d`entente. Ces travaux verront le renouvellement du Bureau du Groupe de travail ministériel sur l`opérationnalisation du MUTAA.
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Sept candidats sont en lice pour le 1er tour de la présidentielle togolaise de ce 22 février dont le Président sortant, Faure Gnassingbé (54 ans), au pouvoir depuis le 03 mai 2005.

Au total, 3 614 056 électeurs (dont pour la 1ère fois 348 issus de la diaspora togolaise) sont appelés aux urnes pour accomplir leur devoir civique dans 9389 bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national togolais.

Parmi les concurrents, candidats, il y a Faure Gnassingbé qui se présente sous les couleurs de l’actuel parti au pouvoir, UNIR, qui brigue un 4è quinquennat consécutif.

Il a pour principaux challengers Jean-Pierre Fabre de l’ANC (68 ans, 3e candidature à une présidentielle) et Gabriel Agbéyomé Kodjo (66 ans, 2e candidature à une joute de cette taille), investi par le MPDD et soutenu par plusieurs petits partis de l’opposition.

Aimé Gogué (76 ans) de l’ADDI et Me Mohammed Tchassona du MCD (60 ans) sont aussi candidats pour la deuxième fois consécutive à une présidentielle, après leur tentative de 2015.

De leur côté, le professeur Komi Wolou (56 ans) du PSR et Dr Georges William Kouessan (53 ans) du parti +Santé du peuple+sont les novices à la course pour le fauteuil présidentiel.

Contrairement à l’ambiance pré-électorale mouvementée et tendue de 2015, la campagne électorale de 2020 s’est déroulée dans une ambiance presque guillerette sur l’ensemble du territoire national. A l’exception de quelques légers incidents dénombrés ici et là par la CENI et la FOSEP (Force sécurité élection présidentielle), forte de 10 mille hommes et femmes (gendarmes et policiers).

Quelque 3280 observateurs nationaux et internationaux sont accrédités par la CENI et le ministère des Affaires étrangères pour suivre de près la tenue de cette élection présidentielle.

Depuis 1998, c’est la 1ère fois que les Togolais retournent aux urnes pour un scrutin présidentiel à deux tours, après des réformes constitutionnelles opérées le 08 mai 2019 par un Parlement dominé par l’UNIR, suite au boycott des législatives du 20 décembre 2018 par les principales formations de l’opposition togolaise.

Si aucun des 7sept candidats en lice ne parvient à franchir la barre des 50% des voix ce 22 février, un second tour est prévu par le Code électoral togolais dans les 15 jours qui suivent la proclamation des résultats du premier tour.

A la veille du scrutin, le président de la CENI, Tchambakou Ayassor a appelé tous les acteurs du processus électoral à «respecter strictement avec professionnalisme, rigueur et délicatesse» les règles légales qui encadrent le vote.

Pays d’un peu plus de sept millions d’habitants, le Togo a été secoué d’août 2017 à décembre 2018 par une profonde crise politique liée à la mise en œuvre de réformes constitutionnelles et institutionnelles dont les grands contours avaient été définis consensuellement par l’APG (Accord politique global du 20 août 2006). Des réformes reprises à son compte et recommandées ensuite par le Rapport final de la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation) qui s’était penchée de 2009 à 2012 sur les «violences politiques au Togo de 1958 à 2005».

En 2015 (année de la dernière présidentielle), 3.509.258 électeurs avaient élu leur président, avec un taux de participation de 60,94%. Un scrutin dont les résultats définitifs demeurent contestés par la plupart des candidats opposants à ces consultations électorales, comme celles de 2005 et 2010.

KGG/te/APA
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