L’ancien candidat LREM à la Mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a déposé plainte samedi pour atteinte à l’intimitéde la vie privée. L’homme qui revendique la diffusion de ces vidéos à caractère sexuel, Piotr Pavlenski, a pour sa part été interpellé le même jour dans une affaire de violences, tandis que sa compagne a été placée en garde à vue.
Benjamin Griveaux a porté plainte samedi 15 février pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et une enquête a été ouverte après la diffusion des vidéos intimes ayant conduit à son retrait de la course à la Mairie de Paris.
Cette plainte a été déposée dans les locaux de la direction régionale de la police judiciaire et les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), a précisé une source de l’AFP au parquet de Paris.
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Sur LCI, l’avocat de Benjamin Griveaux, Richard Malka, a déclaré que la plainte avait été déposée contre X.
Piotr Pavlenski interpellé
Piotr Pavlenski, l’artiste russe qui revendique la diffusion des vidéos et échanges à caractère sexuel ayant entraîné le retrait du candidat, a été interpellé dans la même journée mais dans une affaire différente.
L’interpellation est survenue dans le cadre d’une enquête ouverte pour des faits de violences volontaires avec arme commis dans la nuit du 31 décembre 2019 au 1er janvier 2020, a précisé cette source. Il a été placé en garde à vue.
Selon le récit d’un participant à l’AFP, une dispute aurait éclaté entre plusieurs personnes et l’artiste russe controversé se serait saisi d’un couteau dans la cuisine.
Deux des invités ont été blessés avec ce couteau, a rapporté Médiapart, qui avait révélé l’existence de cette enquête.
La compagne de Piotr Pavlenski placée en garde à vue
La compagne de l’artiste, soupçonnée d’avoir été la destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, a par ailleurs été placée en garde à vue samedi soir, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Selon le parquet de Paris, elle a été placée en garde à vue pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « diffusion sans l’accord de la personne d’images à caractère sexuel », dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite du dépôt de plainte de M. Griveaux.