Les oiseaux granivores détruisent annuellement près de 70 % des cultures rizicoles (officiel) #aDakar

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Les oiseaux granivores détruisent annuellement près de 70 % des cultures rizicoles (officiel)

Publié le mardi 6 mai 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

© aDakar.com par DF
Forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal
Jeudi 13 mars 2014- Le forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal a été lancé dans le cadre de la 15ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), du 5 au 18 mars. Photo: Abdoulaye Seck, ministre de l`agriculture et de l`équipement rural

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Les oiseaux granivores causent chaque année entre 30 et 70 pour cent des pertes des cultures rizicoles à travers le Sénégal, a déclaré lundi à Diamaguène, dans le département de Pikine (banlieue de Dakar), le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dogo Seck.

‘’Les oiseaux granivores constituent l’ennemi numéro un de cette production et causent chaque années des pertes de 30 à 70 %’’, a-t-il révélé, à l’ouverture d’un atelier de formation sur les méthodes alternatives de lutte contre les invasions d’oiseaux granivores sur les cultures du riz.

D’une durée de cinq, la rencontre est une initiative de la Direction de la protection des végétaux, avec le soutien de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

‘’Pour contrôler les dégâts, la DPV s’est résolument engagée dans la voie d’une protection scrupuleusement conforme à la réglementation commune du Comité sahélien de pesticides (CSP) mais aussi plus efficace, respectueuse de la santé humaine, animale et de l’environnement’’ a-t-il assuré.

Il a rappelé que le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS), conçu par son département, vise l’autosuffisance du Sénégal en riz à l’horizon 2017 avec une production de 1,6 million de tonnes de paddy.

‘’Pour la réussite de ce programme, il est indispensable d’assurer la production à travers la reconstruction du capital semencier, l’augmentation et la réalisation des aménagements hydro-agricoles et la double culture et repenser la mécanisation suivant la vocation des zones (irriguées/pluviales)'', a-t-il dit.

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