Inquiétant et révoltant, Il ne se passe plus de mois sans que l'opinion sénégalaise ne soit horrifiée par un ou des cas de viol, d'adolescents, garçons et filles, par des personnes censées exercer sur les victimes une autorité morale, religieuse, éducative ou parentale.
Le phénomène, assimilable à un fléau social, peut relever d'une problématique de santé publique à préserver et au plus pressé. Car, point n'est besoin de rappeler que l'innocence bafouée des victimes en font des proies potentielles.
Au regard du millier de cas, et plus, recensé chaque année par les organisations vigies des droits des enfants et adolescents, il appert que c'est un péril qui plane sur un pourcentage important de notre capital humain, si nécessaire aux efforts de développement socio-économique du pays.
Il faut dès lors, se rappeler, pour s'en féliciter, de l'opportune loi, inspirée par son excellence, le Président de la République Macky Sall, sur la criminalisation du viol et de la pédophilie, votée à l'Assemblée nationale, le 3 décembre 2019.
Disposition législative assez dissuasive pour diminuer sinon enrayer définitivement les dangers liés à ces attentats à la dignité humaine.