Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent de plusieurs sujets, parmi lesquels une affaire de trafic présumé de visas dans laquelle est cité le Djolof Band, groupe de la chanteuse sénégalaise Viviane Chidid.
"Djolof Trafic Band", affiche à ce sujet le quotidien Kritik’, selon lequel aucun artiste n’est épargné par ce virus qui enrichit plus vite que le talent’’, à savoir le trafic de visas.
"Un visa à 2,3 millions" CFA "sans frais, bien tentant pour certains artistes qui ne voient même pas la queue du diable. Entre festivals et tournées, le spectacle du trafic de visas empoisonne le milieu musical et plusieurs profils y tirent leur compte", analyse Kritik’.
Le journal souligne que cette affaire "n’a pas encore livré tous ses secrets", et "pourrait connaître de nouveaux rebondissements", selon Le Quotidien.
"Placés en garde-à-vue à la Section de recherches de la gendarmerie à Colobane, Djidiack Diouf", présenté comme le manager de Viviane Chidid, ainsi que ses supposés complices, "pourraient être déférés dans les prochaines heures", insiste Le Quotidien.
Et d’ajouter que Viviane Ndour, en ce qui la concerne, "a tenu à tirer son affaire au clair, en lavant en même temps son honneur". Elle dit avoir porté plainte, la balle restant à l’en croire dans le camp de la justice.
"Viviane et Coumba Gawlo s’en lavent les mains", indique Vox Populi, Libération notant que "contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce dernier [Djidiack] n’est pas le cerveau de cette rocambolesque affaire mais bien Petit Mbaye qui se disait promoteur de spectacle".
L’Observateur fait observer que cette affaire est en tout cas "gérée dans la plus grande confidentialité par les enquêteurs de la section de recherches" de la gendarmerie.
Une autre affaire en exergue concerne des "pratiques sexuelles sataniques" dans une école coranique de Ouakam (Dakar), dont le maître "violait ses élèves filles et garçons, depuis plus de 20 ans", rapporte Enquête.
"Il contraignait les apprenants à des actes sexuels entre eux", indique le même journal, qui ajoute que l’ONG Jamra "exige une application rigoureuse de la loi" à son encontre. Kritik’ annonce à ce sujet que le maître coranique en question fera face au juge, ce lundi matin.
L’As s’intéresse à la campagne de commercialisation de l’arachide et annonce que si rien n’est fait, la compagnie nationale de production des oléagineux (COPEOL) va déposer le bilan.
Le quotidien rapporte que cette huilerie s’est déjà "séparée de 200 agents contractuels pour motif économique" et se trouve "presque dans l’obligation de licencier des travailleurs permanents".
De toutes les manières, les acteurs de l’arachide "restent sur leur faim", affirme le journal Sud Quotidien, selon lequel la décision du gouvernement de suspendre les exportations de graines d’arachide "jusqu’à nouvel ordre est encore loin de résoudre les problèmes (...)" du secteur dans le cadre de la campagne de commercialisation.
"Car, au-delà même de la question liée à la mobilisation des semences pour la prochaine année agricole qui est aujourd’hui difficile à solutionner, la plupart des acteurs de la filière pensent que l’arachide est devenue une denrée rare ou quasiment introuvable dans les greniers des producteurs, encore moins sur le marché local", écrit Sud Quotidien.
Le journal en conclut que cette mesure "est donc jugée tardive par la plupart des acteurs de la filière arachidière. Certains huiliers la qualifient même de médecin après la mort".
Le Soleil fait sa Une sur l’appel de l’ambassadeur de la Chine au Sénégal, demandant aux parents des étudiants sénégalais de Wuhan, épicentre de l’épidémie de Coronavirus, de ne pas céder "à la panique".
"Les treize étudiants sénégalais sont en bonne santé, la façon la plus sûre pour les étrangers à Wuhan, c’est de rester sur place", a dit Zhang Xun, saluant "la posture" du président sénégalais Macky Sall et assurant que "le professionnalisme et le sens des responsabilités du gouvernement sénégalais ont touché la Chine, son président et les Chinois".
BK/ASG