Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

La Gambie et le Sénégal décident de s’unir pour préserver leur mangrove
Publié le jeudi 6 fevrier 2020  |  Agence de Presse Sénégalaise
Inauguration
© Présidence par DR
Inauguration du Pont de la Sénégambie "Senegambia Bridge“
Farafégné, le 21 janvier 2019 - Les présidents du Sénégal et de la Gambie ont procédé à l`inauguration, ce lundi 21 janvier, du Pont de la Sénégambie “Senegambia Bridge“.
Comment


Des acteurs sénégalais et gambiens de la préservation de la mangrove ont fait part, mercredi, à Ndangane Sambou, dans la région de Fatick (centre), de leur volonté d’harmoniser les politiques de protection des ‘’écosystèmes de mangrove’’ de la Gambie et du Sénégal en mettant en place ‘’une plateforme de concertation transfrontalière’’.

‘’Cette plateforme de concertation va renforcer la coopération transfrontalière entre la Gambie et le Sénégal, dans la protection et la gestion durable de la mangrove’’, a expliqué le directeur des programmes du bureau Afrique de Wetlands International, Pape Mawade Wade.

Il s’entretenait avec des journalistes en marge d’un atelier de lancement du projet ‘’Gestion des mangroves : du Sénégal au Bénin’’.

Ce projet international concerne la réserve de biosphère transfrontalière appelée Grand-Saloum, qui unit le Saloum (Sénégal) au Niumi (Gambie), selon M. Wade.

‘’Cette plateforme de concertation servira de comité d’orientation des politiques de gestion du Grand-Saloum…’’ a-t-il a ajouté en présence du directeur adjoint des parcs nationaux de la Gambie, Ousainou Touray.

Le coordonnateur de la plateforme chargée de la mangrove du delta du Saloum, au Sénégal, Djidiack Faye, affirme que la structure transfrontalière ’’va se positionner’’ de part et d’autre de la frontière des deux pays pour assurer la ’’protection des écosystèmes de mangrove’’ gambien et sénégalais.

Cette mesure va favoriser une ’’mise en œuvre efficace et efficiente du projet’’, selon M. Faye, qui est également directeur de l’Agence régionale de développement de Fatick.

Financé avec 10 millions d’euros de l’Union européenne (environ 6,5 milliards de francs CFA), ce projet intervient dans neuf pays d’Afrique de l’Ouest, dont la Sierra Leone, le Liberia, la Guinée-Bissau, le Ghana et et le Togo, pour une durée de quatre ans.

Il est piloté par l’Union internationale pour la conservation de la nature, Wetlands International et d’autres partenaires.

Ouvert mardi à Ndangane Sambou, dans la région de Fatick, l’atelier de lancement de cette initiative environnementale a pris fin mercredi.

AB/ESF
Commentaires

Dans le dossier

Société 2020
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment