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Gouvernance locale : Macky note mal le Maep
Publié le samedi 1 fevrier 2020  |  Le Quotidien
Ouverture
© Présidence par PMD
Ouverture de la 56ème Session ordinaire de la CEDEAO
Abuja, le 21 décembre 2019 - Le président de la République Macky Sall a pris part, le samedi 21 décembre, à l`ouverture de la 56ème session ordinaire de la CEDEAO, à Abuja.
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Le Président Macky Sall a émis hier une réserve sur l’appréciation faite par le rapport du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) sur la gouvernance locale. Selon le chef de l’Etat, les programmes importants de l’Etat dans les collectivités locales comme le Pacasen ou le Pndl devraient être pris en compte dans l’auto-évaluation. Mise à part cette remarque, Macky Sall s’est engagé à mettre en œuvre toutes les recommandations des conclusions issues du rapport lancé officiellement hier, à Diamniadio.

«Je prends acte des recommandations des conclusions du Maep qui mettent en exergue nos réalisations, nos axes de progrès en matière de gouvernance. Je partage totalement les défis qui ont été soulignés dans ce rapport et les trouve tout à fait exacts tels qu’ils ont été rapportés.» C’est en ces termes que le Président Macky Sall a ouvert son allocution hier, lors du lancement du rapport pays du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep). Des mots chaleureux à l’endroit des dirigeants de la structure officiellement installée en novembre 2014 et dont le travail a été «salué» par le Président Sall. Pour autant, même si le chef de l’Etat a dit souscrire totalement à l’entièreté des recommandations et conclusions étalées tout au long des 300 pages du rapport, un point particulièrement ne semble pas rencontrer son acquiescement. Le chef de l’Etat a, en effet, pointé un doigt de désapprobation sur les notes du Maep au chapitre de la gouvernance locale. «S’agissant de la gouvernance locale, la faiblesse des ressources financières des collectivités territoriales a été soulignée dans le rapport. C’est vrai, j’ai été maire pendant 10 ans. Je connais la souffrance des maires devant la modicité des budgets, mais il convient de souligner l’importance des programmes d’appui aux communes qui ne sont pas souvent calculés dans les transferts aux collectivités», a-t-il émis. «Il y a à ce propos, le Pacasen dont les ressources s’élèvent à plus de 130 milliards de francs Cfa, le Pndl, ou encore les autres programmes d’appui tout comme les budgets exécutés par l’Etat dans ces territoires», a expliqué le président de la République à ce sujet.
Cet éclairage fait, le chef de l’Etat a ainsi servi les clés de l’évaluation adéquate à ses yeux à propos de la gouvernance locale. «Il faudrait donc qu’on évalue l’ensemble de ces transferts et non pas seulement les crédits transférés à travers les fonds d’équipements des collectivités territoriales ou le fonds de dotation de la décentralisation. Le bilan objectif aurait été de prendre tous les transferts en matière d’investissement que l’Etat fait dans les collectivités auxquels il faudrait ajouter les fonds qui sont mis à leur disposition», a-t-il terminé par faire savoir. Sa perception étalée, le Président Sall a appelé à une synergie de tous les acteurs pour le défi de la réalisation des recommandations après l’étape d’auto-évaluation et d’élaboration du document. «Notre engagement sera de les mettre en œuvre ensemble, pouvoir public-Société civile-partenaire, parce que les questions posées sont des questions justes dans notre société. L’emploi des jeunes, la formation professionnelle, la démographie, les problématiques de protection des enfants et des femmes et tout ce qui a été dit en matière économique, j’en fais mon équation ainsi que celle du gouvernement pour y travailler au quotidien», a-t-il rassuré, avec la conviction que «la gouvernance est un processus continu d’amélioration des pratiques et des règles et réformes adaptatives».
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