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L’éducation et l’information, meilleurs remparts contre les violences meurtrières au Sahel (Parlementaires)
Publié le jeudi 30 janvier 2020  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre devant les députés
Dakar, le 6 décembre 2017 - Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale devant les députés à l`Assemblée nationale. Le chef du gouvernement a fait face aux parlementaires durant plus de 11 tours d`horloge. Photo: Moustapha Niass, président de l`Assemblée nationale
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Le bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) appelle les gouvernements africains à davantage miser sur l’éducation et l’information pour combattre l’extrémisme et les violences meurtrières au Sahel.

’’Il s’est souvent dit que les guerres naissent dans la tête des gens. Il faudrait donc agir dans les esprits pour détruire les germes de la guerre, (…) par le biais de l’éducation et l’information’’, a déclaré un des membres du bureau de l’APF, Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

Il s’exprimait lors d’un point de presse conjointement animé avec le président du bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, l’ivoirien Amadou Soumahoro.

Cette rencontre avec les journalistes mettait fin à la réunion du bureau de l’APF qui s’est déroulée à Dakar durant deux jours (28-29 janvier), sur invitation de la section sénégalaise.

’’Notre institution interparlementaire a un rôle de premier plan à jouer pour contribuer à la recherche de solutions urgentes et durables’’, a rappelé le président Moustapha Niasse.

Il a insisté notamment sur les notions d’éducation et d’information pour combattre le spectre des violences de plus en plus meurtrières qui frappent depuis plusieurs années trois pays du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui sont membres de l’APF.

Outre la question de la violence au Sahel, la problématique d’une éducation de qualité pour tous, la scolarisation des filles, la question de l’enregistrement à l’état-civil et les défis liés au changement climatique, ont également été au cœur des préoccupations des parlementaires francophones.

S’agissant de l’enregistrement des enfants à l’état-civil, le président du bureau l’Assemblée parlementaire de la francophonie, l’Ivoirien Amadou Soumahoro a estimé qu’il ’’n’est pas normal qu’au 21ème siècle des enfants puissent naître sans papiers’’.

Il a à cet effet annoncé que dans les mois à venir ’’les différentes assemblées affiliées’’ à l’APF notamment celles africaines ’’vont prendre des initiatives innovantes pour faire face à ce fléau d’enfants sans identités’’’.

Evoquant les changements climatiques, M. Soumahoro, le président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire a indiqué que ’’l’on ne peut plus envisager l’avenir et les programmes de développement sans tenir compte de l’impact des changements climatiques’’.

Quelque 33 délégations venues d’Afrique, d’Asie et d’Europe ont pris part à cette réunion du bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie dans la capitale sénégalaise.

L’APF qui regroupe près de 87 parlements et organisations interparlementaires est l’Assemblée consultative de la francophonie.

SMD/OID
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