Les députés ont adopté, ce lundi 27 janvier, le projet de loi n°16-2019 portant Code gazier. Une plénière au cours de laquelle, un certain nombre de questions portant notamment sur la transparence dans la gestion des hydrocarbures, de façon générale ont été posées par les députés.
Venu défendre ledit projet de loi, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, a tenu à rassurer ces deniers. «L’Etat est l’arbitre en dernier ressort, mais avant cela il y a un régulateur. C’est tout l’objet de la nouvelle loi», a-t-il rassuré à l’hémicycle.
Makhtar Cissé soutient dans la foulée que jusqu’à l'adoption de cette nouvelle loi, il appartenait au ministre de délivrer les licences et de distribuer le gaz, s’il y en a avait. Mais, aujourd’hui, c’est la commission nationale des hydrocarbures qui va jouer ce rôle.
«Cette commission, d’après Cissé, soumet les dossiers, les arrêtés après instruction, au ministre du Pétrole et des Energies pour signature», rappelle-t-il aux députés.
En plus clair, détaille le ministre du Pétrole et des Energies, «les prix sont désormais fixés et décomposés par le régulateur. Quand il s’agit d’attribuer, le gouvernement aura les compétences liées. Mais, c’est à lui d’apprécier». C’est pourquoi, a juré Mouhamadou Makhtar Cissé, «toutes les garanties de transparence ont été prises en compte dans cette réforme».