Le Sénégalais Macky Sall resterait fidèle à la technologie Blackberry ; l'Ivoirien Alassane Ouattara conserve un vieil appareil Nokia et le Guinéen Alhpa Condé ne se déplace jamais sans trois ou quatre portables.
Très informés des capacités d’espionnage des grandes entreprises du secteur, les chefs d’État du continent tentent de faire de leur téléphone un véritable coffre-fort. Face aux risques d’écoute, chacun s’équipe et redouble de prudence. Tour d’horizon des téléphones de nos présidents et des pratiques de nos politiques.
En Afrique de l’Ouest, certains ont été séduits par les technologies d’origine française. Les chefs d’État français Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande utilisaient un Teorem, téléphone ultra-sécurisé à clapet et à touches physiques, créé par Thales. Mais son utilisation reste très fastidieuse, à tel point que Sarkozy a avoué qu’il le détestait.
Mais récemment, le groupe français a racheté Ercom et ajouté une autre corde à son arc : sa technologie CryptoSmart, développée en partenariat avec Samsung, qui protège les communications et les données mobiles. Utilisateur de ce système, Emmanuel Macron est particulièrement mis en avant par les commerciaux d’Ercom. Le président français utilise un Samsung Galaxy S7 à écran tactile, équipé d’une clé inviolable et d’une puce protégeant son contenu. Une boîte noire fournie par Orange Cyberdéfense, dont les données seront détruites à distance en cas de perte ou de vol.... suite de l'article sur Jeune Afrique