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Sécurisation des eaux sénégalaises en perspective de l’exploitation petro-gazière – La Marine nationale s’arme
Publié le mercredi 22 janvier 2020  |  afriqueactudaily.com
Pétrole
© Autre presse par DR
Pétrole et gaz
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Le Sénégal prend les devants, en perspective de l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières au large de ses côtes. C’est ainsi qu’un Forum international de trois jours, du 20 au 22 janvier, se tient à la Base navale Amiral Faye Gassama de Dakar, pour discuter de la sécurité maritime des eaux africaines, dans le Golfe de Guinée en particulier.

Cette rencontre à l’initiative de la Marine nationale est organisée en marge de la célébration du 45ème anniversaire de l’Armée de mer.

Venu présider l’ouverture du conclave, le ministre des Forces Armées, Me Sidiki Kaba, renseigne que ce forum «rentre dans le cadre de notre évolution économique qui va se traduire par la production du pétrole et du gaz en 2022. Cela va aiguiser des appétits».

D’où la nécessité de «se mettre davantage dans une position de mieux défendre et assurer la sécurité maritime.

Et que le Sénégal se donne les moyens, comme le président de la République dans le cadre de son plan 2020-2025, qui voudrait doter notre Armée d’une capacité à la fois dissuasive et réactive pour pouvoir faire face aux enjeux de sécurité et plus particulièrement les menaces protéiformes et asymétriques», souligne-t-il.

Mieux, relève Me Sidiki Kaba, «le Sénégal sera un pays gazier et pétrolier. Les enjeux de cette réunion, c’est d’anticipation à la prévention pour pouvoir nous donner les meilleures capacités de faire face, sans doute, à ces menaces qui frappent le Golfe de Guinée, le Golfe d’Aden.

Et nous voudrions que le Sénégal puisse donc être en mesure de relever cet énorme défi, qui ne sera pas facile. Mais, avec une coopération régionale africaine, européenne et internationale, les réponses que nous voudrions atteindre, nous les atteindrons», insiste-t-il.

Pour le Chef d’Etat-major de la Marine nationale, le major contre-amiral Momar Diagne, «cette synthèse permet à tout un chacun de faire une adaptation dans sa situation particulière afin de sécuriser les eaux de la sous-région et toutes les eaux de l’Afrique».

Cela «commence par les ressources humaines bien formées, en qualité et en quantité. Car, il n’y a pas de frontières en mer.

Et la meilleure solution est la coopération, pour que les malfaiteurs ne puissent pas passer d’un pays à un autre», fait-il savoir, appelant les pays à harmoniser «les stratégies, les textes règlementaires».

Toutefois face aux risques sécuritaires, le contre-amiral Diagne rassure que «dans nos eaux, la marine nationale est très bien équipée. Aujourd’hui, elle est en anticipation sur ce qui pourrait arriver, si jamais on commençait l’exploitation du pétrole et du gaz», soutient-il.

Avant de conclure que pour la commande de patrouilleur, «le contrat est signé, il y a quelques procédures administratives qui restent, nous espérons que dans quelques semaines, les chantiers vont être lancés. 31 mois après le lancement du premier chantier, le premier bateau devrait être là et tous les six mois, nous devrions recevoir un bateau».

Ce forum a vu la participation de 24 pays, de tous les Chefs d’Etat-major et les partenaires industriels, commerciaux pour une bonne sécurité maritime dans le continent africain, le golfe de Guinée en particulier..
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