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Politique et foot alimentent la presse sénégalaise
Publié le jeudi 16 janvier 2020  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement de l’inertie des partis de l’opposition, des enjeux du dialogue national et des conséquences du changement de calendrier de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 prévue au Cameroun.

EnQuête constate que l’ « opposition (est) anesthésiée » puisqu’elle est « inaudible, fantomatique et absente des sujets d’actualité ». Ce journal souligne, en outre, qu’ « avec un Parti Démocratique Sénégalais (PDS) cherchant un nouveau comité directeur, un Rewmi paralysé par le silence de son président (Idrissa Seck), un Khalifa (Ababacar) Sall orphelin du Parti Socialiste… l’opposition sénégalaise, malgré les initiatives du Front de Résistance Nationale (FRN) et de Pastef (Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité), semble réduit à sa plus simple expression, depuis la dernière présidentielle ».

Dans L’AS, Yankhoba Seydi, le Secrétaire national chargé des relations internationales de la formation politique portée sur les fonts baptismaux par Idrissa Seck, déclare que « Rewmi est un grand parti et est composé de militants engagés. Mais il souffre d’un sérieux problème de fonctionnement. Et c’est lié au fait que le parti ne réunit pas ses instances notamment le Secrétariat national ».

L’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) semble aussi traverser une zone de turbulence au point que L’Observateur considère qu’elle est devenue « le parti du laisser-aller ». Ainsi, rapporte ce quotidien, Mahmoud Saleh a proposé, au président de la République Macky Sall, « la réactivation de la Commission de discipline ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Djibril War, le Directeur de l’école du parti (APR) soutient : « La Commission de discipline est une structure à laquelle les gens ne sont pas habitués. C’est parce que Macky Sall n’est pas un va-t-en-guerre. Ce n’est pas un homme faible, mais souvent il préfère des règlements à l’amiable ».

Abdoulaye Badji, le président de ladite commission, dans un entretien avec ce quotidien, indique que le chef de l’Etat « apprécie positivement cette proposition. Mais ce n’est pas une commission qui est là pour sévir, sanctionner ou exclure qui que ce soit. Son objectif est de faire en sorte qu’il y ait l’apaisement dans le parti ».

En tout cas, la réponse sur Facebook de Moustapha Cissé Lô, député et président du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), coutumier de sorties médiatiques musclées, est on ne peut plus claire : « Monsieur le président, ne vous laissez pas embarquer dans des futilités. Nous croyons à votre vision, donc discutons pour trouver des remèdes à la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Moi j’y crois et c’est bien très possible. Laissons les grenouilles et piquons droit vers les buts ».

De son côté, Le Quotidien évoque le dialogue national. Cité par ce journal, Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’ONG 3D, décortique cette initiative : « Macky Sall a été élu (président de la République) par les Sénégalais sur la base d’un programme. Il soumet sa gestion aux membres de l’opposition présents au dialogue national. C’est une porte ouverte à l’entrisme, c’est-à-dire que cette opposition entre dans le gouvernement d’union nationale à la fin des travaux ».

Le Soleil fait savoir que « les acteurs du secteur privé, lors de l’ouverture des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, ont plaidé pour une meilleure prise en charge des défis sociaux et économiques. Ils espèrent une rapide mise en œuvre des propositions issues de ces concertations ».

En sports, Record annonce que la « prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2021 se jouera du 9 janvier au 6 février. L’information a été officialisée par la Caf (Confédération africaine de football) ».

Pour sa part, Stades estime que ce rétropédalage de l’instance faîtière du foot africain sera « un gros handicap (notamment) pour (Sadio) Mané, (Mohamed) Salah et (Pierre-Emerick) Aubameyang ». En effet, ces trois attaquants, évoluant respectivement à Liverpool et Arsenal (Premier League anglaise), rateront, si leurs sélections se qualifient pour cette compétition, plusieurs matchs en club. Et cela risque de peser lourd dans la balance à l’issue de la saison puisque ces Africains vont probablement accuser un retard conséquent face à leurs concurrents pour les distinctions individuelles.

ID/cd/APA
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