Le procès de Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, ouvert lundi à Paris, a été renvoyé au moins jusqu’au mois de juin, selon des sources médiatiques.
La 32e chambre correctionnelle du Tribunal de Paris a en effet accepté la demande du Parquet national financier (France).
Le président Lamine Diack et son entourage soupçonnés d’être au cœur d’un système de corruption pour couvrir des cas de dopage d’athlètes russes, sont jugés par la 32e chambre correctionnelle du Tribunal de Paris.
’’Leur procès a débuté par un premier rebondissement, le parquet national financier a en effet demandé un renvoi immédiat, en raison de problèmes de procédure, la demande a été acceptée, et le procès renvoyé au moins jusqu’au mois de juin’’, précisent les mêmes médias.
’’Cette décision s’explique notamment par le fait que le Sénégal a fait parvenir très récemment des actes d’enquête, qui avaient été demandés par les juges d’instruction en 2016, et auxquels Dakar n’avait jusque-là jamais répondu’’, indiquent les médias.
Parmi ces éléments, figure une audition de Papa Massata Diack, le fils de Lamine Diack, conseiller marketing de l’IAAF, réfugié au Sénégal et qui n’a jamais répondu à la justice française.
À 86 ans, Lamine Diack, qui a présidé aux destinées de l’IAAF de 1999 à 2015, doit répondre des délits ‘’de corruption active et passive, abus de confiance et blanchiment en bande organisée’’.