Procès Samba Sow : « Les faits sont d’une barbarie inouïe », (Me Baboucar Dramé)

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Publié le mercredi 8 janvier 2020 | seneweb

© Autre presse par DR
La Justice poursuit son enquête dans l`affaire des violences électorales à Tambacounda

Mes Baboucar Dramé et Abdou Dialy Kane sont les avocats des victimes (Feue Fatoumata Mactar Ndiaye et son fils Adama Ba) dans cette affaire qui avait défrayé la chronique en novembre 2016.

Aussi est-il que le premier nommé est le voisin de la responsable de l’Alliance pour la République (Apr) à Pikine. Ainsi, le conseil des parties civiles a rendu un bel hommage à la défunte.

« C’est avec beaucoup de douleur pour ne pas dire de peine que je plaide ce dossier. Fatoumata Mactar Ndiaye était ma voisine. Elle était une dame généreuse, sereine et pieuse. C’était une femme qu’on appelait affectueusement ‘’Yaye’’.

Elle avait le sens du partage. Une dame d’une simplicité tout à fait naturelle. Elle aidait beaucoup. Elle donnait sans rien attendre en retour », a-t-il témoigné.

La robe noire d’indiquer : « Je m’en arrête là car je ne voudrai pas réveiller l’émoi et la triste de l’autre côté (allusion faite à la famille de Fatoumata Mactar Ndiaye présente à la salle d’audience de la Chambre criminelle de Dakar, ce mardi) ».

« Je m’attendais à voir un Samba Sow meurtri, mais… »

Par ailleurs, il a soutenu que les faits sont d’une barbarie inouïe. « Ils sont simples mais très graves.

Dès les premières heures, tout le quartier était ameuté par l’horreur. Samba Sow a prémédité, a acheté un couteau le 17 novembre. Puis, il a dit à ses connaissances qu’il devait aller au Magal de Touba, le 19 novembre.

C’était une manière de leurrer tout le monde sur son dessein criminel. Cependant, il a été surpris par la victime. Perdu, il l’a plaquée avant de l’égorger avec l’arme blanche. Il s’est attaqué à Adama Ba pour lui faire subir le même sort. Ce qui a échoué », a-t-il Me Dramé.

L’avocat de renseigner : « Je m’attendais à voir un Samba Sow meurtri à la barre, un homme qui a un regret à la suite de son acte ignoble.

En lieu et place, il accuse des responsables politiques de Pikine d’être les auteurs de cet assassinat car il sait que les carottes sont cuites. Son comportement devant chambre criminelle est déplorable».

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