La Police a mis le grappin sur le présumé meurtrier de Ndiaya Guèye, la fillette de deux ans retrouvée égorgée au quartier Liberté de Mbour la semaine dernière. Aussi a-t-elle arrêté deux de ses supposés complices ; ils étaient tous en possession de drogue. Un des présumés acolytes court toujours.
Disparue du domicile de ses parents le 1ier janvier 2020, elle a été retrouvée égorgée et à moitié ensevelie dans un bâtiment en construction dans le quartier Liberté, à quelques encablures de chez-elle (voir édition Sud Quotidien du 4 janvier 2020).
En effet, des sources proches de l’enquête nous révèlent, quelques heures après la découverte de la victime, des interpellations ont eu lieu avant la découverte des présumés meurtriers. Les limiers ont exploité toutes les données disponibles dans cette affaire, les relevés de la Police technique et scientifique dépêchée sur les lieux, des témoignages concordants et un professionnalisme hors pair des enquêteurs.
Ainsi, le passé d’un des présumés meurtriers ou complice connu comme un ancien locataire de la cour familiale de la fillette a été pris en compte. Au bout du compte, à force de secouer les puces sont tombées. La Police cueille, dans la nuit du 3 au 4 janvier 2020 à une 1 heure, l’un des mis en cause. Le second tombe à l’aube, à 6 heures du matin et le troisième en milieu de matinée de la même journée. Un supposé complice, le quatrième mis en cause, court toujours et est activement recherché. Le comble, c’est que les limiers ont pris les mis en cause en possession de drogue. Ils sont retrouvés avec du chanvre indien. Même la mère de l’un des mis en cause gardait par devers elle, l’herbe qui tue. Cette dernière, selon des sources bien informées, a son mari en prison qui purge une peine pour détention et trafic de chanvre indien.
En attendant, les investigations et enquêtes menées par la Police se poursuivent pour faire la lumière sur le meurtre de la fillette, Ndiaya Guèye. Les habitants du quartier Liberté, très affectés, derrière le délégué du maire, saluent la dextérité et la rapidité de la Police qui, en un temps record, a réussi à mettre la main sur les présumés meurtriers. Des interrogations taraudent encore les esprits et alimentent les commérages dans le quartier Liberté à Mbour : le mobile du meurtre ? S’agit-il d’un règlement de compte, un charlatanisme ou un fétichisme ? Les résultats de l’autopsie sont attendus pour savoir si le corps sans vie n’est pas amputé de certains organes.