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Rentrée politique aux allures d’investiture: Sonko et les patriotes, déjà en 2024
Publié le lundi 6 janvier 2020  |  Sud Quotidien
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© Partis Politiques par DR
Meeting de “Pastef, les patriotes“ en Casamance
Ziguinchor, le 27 janvier 2019 - Le candidat du parti “Pastef, les patriotes“ Ousmane Sonko est arrivé en Casamance où il a tenu un meeting politique à Ziguinchor.
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Le Parti politique Pastef/ Les «Patriotes» a célébré avant-hier, samedi 4 janvier, sa rentrée politique coïncidant avec son 6e anniversaire à travers un vaste rassemblement. Cette rencontre tenue au terrain de Sacré 3, sis dans la commune de Mermoz-Sacré cœur, a été l’occasion pour les «Patriotes » de sonner la mobilisation pour la prochaine élection présidentielle de 2024.

Une rentrée politique aux allures d’investiture du candidat Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024 : voilà que les militants du parti politique Pastef/Les «Patriotes», venus massivement prendre part au sixième anniversaire de leur formation politique, le samedi 4 janvier dernier, ont présentée au terrain de Sacré 3 sis dans la commune de Mermoz-Sacré cœur.

Pour cause, ils ont profité de cette rencontre pour se projeter déjà dans la prochaine élection présidentielle de 2024. L’appel à la mobilisation des militants et des Sénégalais pour la victoire en 2024 du candidat Sonko, classé troisième avec plus de 15% des suffrages lors de la présidentielle du 24 février 2019, a été même au cœur des interventions de tous les responsables de cette formation qui se sont succédé au micro.

Invité à prendre la parole au nom des entités membres de la coalition «Jotna» qui avait porté la candidature du leader de Pastef lors de la dernière présidentielle, Dr Abdoulaye Niane, coordinateur de ladite coalition a invité les Sénégalais à soutenir Sonko pour mettre fin à la souffrance des Sénégalais et les autres formations politiques à les rejoindre dans la marche vers 2024. Une année dont le responsable de la jeunesse patriote du Sénégal, Babacar Ndiaye, invite d’ailleurs les jeunes à «faire leur propre affaire».

Abondant dans la direction, Maïmouna Ndiaye, présidente des femmes de Pastef a affirmé l’engagement des femmes à accompagner le candidat Ousmane Sonko jusqu’au bout.

Pour sa part, Birame Soulèye Diop, administrateur de Pastef toujours en perspective de la prochaine élection présidentielle de 2024 a invité les «Patriotes» à se mobiliser pour la réussite de la «Campagne bokk na» destinée à collecter 10 milliards pour le financement des activités du parti jusqu’à la prochaine élection présidentielle. «Cet argent n’est pas pour Sonko mais pour le financement des activités du parti jusqu’à 2024», a-t-il insisté.

Prenant la parole à son tour, Ousmane Sonko dans un long discours où il a abordé beaucoup de thèmes dont entre autres, la dernière élection présidentielle dont le processus a été piégé par le candidat du parti au pouvoir et qui a permis sa victoire, le renouveau politique au Sénégal incarné par Pastef et la prochaine présidentielle.

Sur ce dernier point, le leader de Pastef, se disant convaincu de sa victoire en 2024, a invité les « Patriotes » à participer massivement à la campagne de collecte des fonds nécessaires pour arriver à la victoire finale mais aussi à élargir les bases de leur formation à travers la vente des cartes de membres. Par ailleurs, Ousmane Sonko toujours dans la dynamique de massification a également invité ses militants à se garder des attaques avec leurs camarades militants de l’opposition.

Abordant le point relatif au débat sur le troisième mandat de l’actuel chef de l’Etat, Ousmane Sonko a appelé également ses camarades et partisans à ne pas tomber dans le piège des partisans du régime en place.

Rappelant que Wade avait fait une troisième candidature sans pourtant autant obtenir un troisième mandat, il lancera : «Que personne ne vous embarque dans le débat de troisième mandat. Ils veulent mettre dans nos têtes que s’il (Macky Sall) dépose une candidature, son Conseil constitutionnel va la valider. L’élection 2024, c’est l’affaire du peuple. Si ce peuple le regarde dire qu’il sera candidat, ce sera l’affaire du peuple. Mais ce qu’on lui dit, nous, c’est que candidat ou pas candidat, ils vont dégager en 2024».
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