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Mariages collectifs: 145 unions scellées à Yoff, samedi
Publié le lundi 6 janvier 2020  |  Sud Quotidien
139e
© aDakar.com par SB
139e appel de Seydina Limamou Lahi
Dakar, le 5 avril 2019 - les disciples layènes ont massivement répondu à la 139et édition de l`appel de Seydina Limamou Lahi.
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Recommandée par le Mahdi Seydina Limamoulaye fondateur de la communauté Layenne et mise en application par le 3e khalife Baye Seydi Thiaw Lahi en 1984, la célébration des mariages collectifs chez les Layenne a encore vécu avant-hier, samedi. Ce sont 145 couples qui ont été unis en une après-midi pour le meilleur et pour le pire.

Retour sur le sens d’une pratique consacrée.

C’est sous la direction de Imam Mouhamadou Lamine Lahi, imam Seydina Lahi et de Baye Ndjin que la cérémonie s est tenue à Yoff. Venus de partout du Sénégal, ils étaient des milliers de talibés Layennes à répondre à cet appel devenu une institution pour cette communauté. Suivant les normes établies par l’ Islam pour sceller un mariage musulman, ce sont 145 couples qui ont été unis. Une occasion pour l Imam Mouhamadou Lamine de rappeler “ l importance du mariage et ce qui revient à chacun dans le couple. Mais aussi, les recommandations du bon dieu à chaque musulman” .

A noter qu’a l’origine, c’est Seydina Limamou Lahi (asws) qui recommandait de donner les jeunes filles en mariage très tôt pour les protéger contre toutes formes de dépravation des mœurs au cours de leur croissance. Il soutenait “avoir visité le Paradis et n’y avait trouvé aucune femme non mariée”. C’est pourquoi suivant son enseignement, les jeunes filles de la communauté Ahloulahi sont données en mariage le jour même de leur baptême.

Toutefois, il faut préciser que ce mariage n’est ni un mariage précoce ni un mariage forcé. En effet, les jeunes filles données en mariage ne pourront rejoindre le domicile nuptial (ou consommer leur mariage) qu’une fois qu’elles auront atteint l’âge requis (autour de 20 ans en général) sans y être forcée toutefois. Maintenant, si à l’âge adulte, elles n’éprouvent aucun sentiment pour celui à qui leur main avaient été donnée le jour de leur baptême, on met fin audit mariage.

L’avantage étant que durant toute sa vie, la jeune femme a grandi dans l’idée d’être dans les liens sacrés du mariage et donc d’appartenir déjà à un homme bien précis. Ce qui fait qu’elle ne s’ouvre à aucune forme de dépravation ou tentation etc.
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