Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Au Sénégal, la CARITAS oeuvre pour l’intégration des migrants
Publié le jeudi 2 janvier 2020  |  secours-catholique.org
Migrants
© Autre presse par DR
Migrants
Comment


Plus des deux tiers des migrants originaires d’Afrique subsaharienne se déplacent au sein même du continent africain. Parmi les pays d'accueil, le Sénégal dont la population comprend 2 % d'étrangers. À Dakar, la Caritas, partenaire du Secours Catholique, s’efforce d'accompagner les personnes migrantes en leur donnant accès à la santé, au travail, et au logement.

« On est mieux quand on est chez soi. C’était difficile de quitter mon village, mais c’est trop risqué là-bas. » Là-bas, c’est en République Centrafricaine. Josias a quitté Bambari pour Dakar, en 2014. Le reste de sa famille est réfugié au Congo, mais lui a souhaité faire des études au Sénégal. Il a récemment toqué à la porte du Pari, le Point d’accueil pour les réfugiés et les immigrés, de la Caritas, pour demander une aide afin de financer son Master en ressources humaines.

Comme lui, 2 000 personnes sont accompagnées chaque année par Caritas Sénégal. Et comme lui, beaucoup sont reconnus demandeurs d’asile et attendent que l'État sénégalais leur octroie le statut de réfugié. Ils disposent entre-temps d'un récépissé à faire valider tous les deux mois, mais ont du mal à accéder à leurs droits.

« L’État traîne du pied pour accorder le statut de réfugié », déplore Moustapha Kébé, chargé de projet au Réseau migration et développement (Remidev), partenaire du Pari. Et une fois le précieux sésame obtenu, celui-ci n’est pas toujours accepté par les banques ou les hôpitaux. « Les droits des réfugiés ne sont pas respectés, alors que l’État sénégalais a signé et ratifié des conventions », se plaint Adama, réfugié ivoirien.

En pratique, même s’ils n’ont pas accès aux services comme l’ouverture d’un compte bancaire, les migrants sont tolérés dans le pays. Il n’y a pas – ou peu – de contrôles de papier et les Africains de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) peuvent circuler librement dans cette zone. Il n’empêche que beaucoup de migrants se retrouvent démunis, sans aucune aide. Lucas, réfugié ivoirien, a même dormi plusieurs mois dehors, avant de rencontrer Caritas.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires

Dans le sous-dossier