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Dans la roue des coureurs au Sénégal
Publié le lundi 30 decembre 2019  |  lanouvellerepublique.fr
14ème
© aDakar.com par Didier Kpassassi
14ème édition du Tour cycliste international du Bénin
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Issoldunois installé à Bordeaux, Julien Robin travaille à la réalisation d’un documentaire sur le Tour cycliste du Sénégal dont il a assuré la couverture audiovisuelle, du 10 au 17 novembre.
C’est la deuxième fois qu’il se retrouve sur cette épreuve qui a réuni cette année dix équipes internationales, soit une cinquantaine de coureurs. En 2016, l’agence de production que co-dirigeait Julien Robin avait en effet déjà été choisie par la Fédération sénégalaise de cyclisme pour couvrir l’événement pour TV5 Monde.
Cette fois-ci, le reportage pourrait être diffusé sur Canal Plus, au premier trimestre 2020. « Avec mes deux cadreurs, nous avons passé deux semaines au Sénégal. On a suivi et filmé la course à moto, à bord d’un pick-up et en ULM. On a aussi assuré des images avec deux drones. Quelques-unes de nos images ont été diffusées sur les chaînes africaines au moment du Tour mais notre but était bien de réaliser un documentaire sportif sur cette épreuve en intégrant l’aspect sportif et le contexte socioculturel du Sénégal », explique Julien Robin.
Le jeune réalisateur et son équipe ont parcouru quelque 2.000 km à travers le pays, depuis la Casamance jusqu’à Dakar. « Le travail de montage est énorme. Il y a un tétraoctet d’images à dérusher pour réaliser un format de 26 minutes au final. »
Le Tour du Sénégal est une épreuve un peu particulière. « C’est l’une des plus complexes d’Afrique. L’épreuve a d’ailleurs été interrompue à plusieurs reprises, au cours des dernières années. En terme de sécurité, c’est parfois un peu compliqué… et improvisé. En fait, tout se fait “ en live ”, sans balisage. C’est un peu l’aventure et il y a toujours de la place pour l’imprévu. Parfois de manière dramatique d’ailleurs puisqu’il peut y avoir des accidents. »
Financièrement, Julien Robin a pu mesurer le fossé qui sépare le Tour du Sénégal de son équivalent en France. « Les moyens sont très loin de ceux du Tour de France. Il suffisait de voir les dotations à chaque étape : ce pouvait être le pack d’eau de la marque partenaire de l’événement ! Mais les émotions vécues par tous les coureurs pendant cette course difficile étaient juste énormes. C’est toute la magie de ce Tour. »
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