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Assane Sambe, directeur commercial et marketing d’air Sénégal - Le garde des Sceaux attend la contribution de tous
Publié le lundi 30 decembre 2019  |  Enquête Plus
Réception
© Présidence par LM
Réception du deuxième Airbus A330 NEO d`Air Sénégal
Dakar, le 4 décembre 2019 - Le président de la République a réceptionné, ce mercredi 4 décembre 2019, le deuxième Airbus A330 NEO de la compagnie Air Sénégal.
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Contactés, hier, pour répondre des dysfonctionnements notés, ces derniers temps, dans la marche d’Air Sénégal, les responsables de la boite nous ont demandé de suivre le chat en direct sur Facebook du directeur commercial et marketing, Assane Sambe, qui s’est expliqué sur les difficultés notées.



Hub

‘’Aujourd’hui, le business model d’Air Sénégal est accès sur le développement de son hub. Ce business model existe et a déjà fait ses preuves dans d’autres compagnies africaines dont je ne citerai pas les noms. Nous nous sommes lancés dans ce même trajet pour réussir à implanter ce hub-là et à le pérenniser dans le temps. Quand on parle hub de façon très terre-à-terre, c’est qu’on a une base où on regroupe tout. On a une base dans la sous-région, pour ramener les passagers sur notre base et après pouvoir les dispatcher un peu partout. Le souci est que, quand on est une compagnie jeune comme Air Sénégal, et qu’on met en place un hub, il y a quelques contraintes. L’une des contraintes, c’est notre jeunesse et notre parc d’avions. Aujourd’hui, Air Sénégal n’a pas cette capacité à réagir aussi rapidement qu’une compagnie qui est à 70 ou 80 ans d’expérience avec des flottes de 100 à 120 avions.

Avec le business model qu’on a, avec ce hub qui est mis en place, une autre contrainte qu’on a est que, quand l’un de nos avions tombe en panne - ce qui arrive, parce que c’est des machines - automatiquement, cela a un impact sur tout le réseau. Parce que chaque vol est connecté à d’autres. Donc, dès qu’un vol tombe en panne, automatiquement, cela chamboule tout le réseau. Certaines compagnies ne le ressentent pas ou le ressentent de façon très faible par rapport à Air Sénégal. La différence est très simple : ces compagnies ont une centaine d’avions. Donc, quand un avion est en panne, en 2 heures ou moins, on peut le remplacer.’’

Dysfonctionnements

‘’Aujourd’hui, nous avons une série de dysfonctionnements répétitifs, ces dernières 48 heures. Qui ont impacté beaucoup nos consommateurs. Les sources de ces dysfonctionnements sont nombreuses. Aujourd’hui, par exemple, on a un aéro-jet sur Paris, c’est-à-dire notre avion ‘La Casamance’ est tombé en panne sur Paris. Pour cet avion qui tombe en panne, nous n’avons pas une flotte qui nous permet de réagir en moins d’une heure pour le remplacer. Donc, il nous faut consulter les loueurs d’avions, en louer un et tout cela le faire en un laps de temps pour ne pas impacter nos clients.

Pour le dysfonctionnement de notre système, le fournisseur de ce système est en train de travailler d’arrache-pied pour régler ce problème, identifier qu’est-ce qui s’est passé, afin qu’on puisse mettre des actions correctives. On risque d’être impacté jusqu’en début d’année. Parce qu’on va vers l’excellence opérationnelle.

On a parlé du fait qu’on avait vendu plus de billets que ce que notre avion pouvait contenir sur Marseille et Barcelone. Effectivement, on a eu un dysfonctionnement de notre système de réservation, ces derniers temps. Ce qui a eu des conséquences. La première, c’est qu’on a vendu plus que la capacité de notre avion. Mais malgré ce qui s’est passé, aucun passager n’a été laissé en rade. Nous avons, dans ce cadre-là, toujours pour protéger nos passagers et essayer de les impacter le moins possible, organisé deux vols charters qui sont déjà partis et qui ont ramené des passagers de Marseille et de Barcelone. Il reste encore quelques passagers à Marseille et il y a un troisième charter qui va partir, dans quelques heures, pour les chercher. Il ne reste plus de passagers à Barcelone. On a ramené tout le monde. On est dans cette logique que, s’il y a des problèmes, on les prend à bras le corps pour essayer de les résoudre, afin d’impacter le moins possible nos passagers.

Il est important que nos compatriotes sénégalais sachent qu’Air Sénégal est amené à devenir la fierté des Sénégalais. Aujourd’hui, nous avons 350 employés qui se battent au quotidien pour mériter la confiance des Sénégalais. Air Sénégal reste jeune et perfectible. Elle a besoin des Sénégalais. Elle ne peut pas se développer sans l’aide et le soutien de tous les Sénégalais.

Nous ne voulons pas et nous ne cherchons pas à impacter nos clients. De temps en temps, il arrive qu’on les impacte pour des raisons opérationnelles. Ce sont des choses qui arrivent. Et si ceci se passe, on s’excuse et on essaie toujours de trouver une solution qui impactera le moins nos passagers. Et j’insiste : on apprend de nos erreurs. On reste perfectible, avec une marge de progression et d’amélioration qui est extrêmement importante. Air Sénégal est jeune et perfectible. Air Sénégal n’a que 19 mois d’existence, en termes opérationnel. Nous n’avons pas l’expérience, le vécu des compagnies aériennes de 80 ou 90 ans d’existence. Nous restons jeunes. Nous allons de temps en temps tituber. Par contre, nous allons toujours nous relever, apprendre de nos erreurs pour rectifier le tir. La chose la plus importante, à nos yeux, c’est la satisfaction de nos clients.’’

Coût de leasing

‘’Par rapport aux coûts de leasing, tout dépend des négociations avec les loueurs d’avions de la période. Sur une période, s’il y a une forte demande, forcément, les coûts de leasing sont beaucoup plus élevés qu’une période en basse saison. Ce qui est important, quand un dysfonctionnement comme ce qu’on est en train de vivre se produit, c’est de prendre en charge nos passagers. Parce que nos passagers restent notre priorité absolue. Aujourd’hui, on est en train d’affréter un avion qui va prendre tous les passagers qui sont actuellement en attente sur Paris. On les a pris en charge. Chez Air Sénégal, quand il y a un problème, nous nous efforçons de prendre en charge nos passagers. La première action qui a été mise en place, c’est l’hébergement de tous ces passagers, en proposant des collations froides, chaudes, le temps d’attendre que la situation se débloque et en affrétant aussi des avions.’’

RECUEILLIS PAR MARIAMA DIEME
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