Babacar Diop revient sur son séjour carcéral à la prison de Rebeuss où il était détenu pendant deux semaines. «Je connais leurs noms et e l’ai bien identifiés. Tout est parti quand un des gardes a voulu m’intimider. Il m’a insulté de mère, j’ai répliqué, il m’a frappé, je lui ai rendu les coups. C’est ainsi que les autres gardes sont venus et ils étaient quatre à me passer à tabac.
C’est vers 10h 30 minutes et manifestement, la consigne était d’éviter, à tout prix, que je sorte de la prison avec toute mon intégrité physique », a-t-il confié dans L’OBS. Après son agression, poursuit-il, l’administration pénitentiaire l’a obligé à faire une déclaration pour dire qu’il se porte bien. Ce qu’il a catégoriquement refusé. Quid de ses conditions de détention, il ajoute : « On nous serrait comme des sardines dans une boite. Il y avait une seule toilette pour plus d’une centaine de personnes.»