Au total 24 stagiaires entament lundi prochain la première session de la phase 2 du stage de renforcement des capacités techniques et pédagogiques des enseignants des écoles d’infirmier(e)s et de sages-femmes des pays francophones d’Afrique, indique un communiqué reçu à l'APS.
La cérémonie d’ouverture est prévue 10h à l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (ENDSS), à l'initiative de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal (MSAS) et l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS).
Ces stagiaires viennent des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Djibouti, Mali, Mauritanie, Niger, Guinée, RD-Congo, Sénégal, Togo.
Pour 2008-2012, il s'agissait d’outiller des enseignants des écoles d’infirmier(e)s et de sages-femmes des pays francophones d’Afrique en compétences pédagogiques et techniques afin que celles-ci puissent leur permettre de répondre efficacement aux besoins réels des populations.
"A la suite d’une évaluation des cinq sessions retenues lors de la première phase, des résultats probants ont été enregistrés", justifiant la deuxième phase de ce stage, sur la période 2013-2017. Cette phase intègre le Burundi, le Djibouti et la Mauritanie.
Cette formation, dont le thème retenu est "Recherche", se jusqu'au 28 mai 2014 à l’ENDSS, à l'objectif "d’implémenter une culture et une pratique de la recherche chez les professionnels de santé".
Les résultats attendus sont le renforcement des échanges entre les pays francophones d’Afrique ; l'acquisition d’une démarche relative à la promotion de la recherche et la sensibilisation des enseignants sur la nécessité de booster la recherche en science infirmière en Afrique.
"Ce stage, concrétise la volonté du gouvernement du Japon, eu égard aux engagements pris à l’occasion de la 5ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICADV), de renforcer les capacités de 120.000 agents en Afrique dans le secteur de la santé pour les cinq années à venir."