Le président cap-verdien Jorge Fonseca a invité les Etats africains à réserver "une place plus redevable" au sport à travers leurs budgets de fonctionnement.
"Je pense que les budgets de nos pays doivent donner une place plus redevable au sport. Nous ne devons pas considérer le sport comme un parent pauvre dans les budgets", a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes.
Jorge Fonseca s'est entretenu avec ces reporters venus de plusieurs pays africains dont le Sénégal, en marge de l'ouverture de la huitième édition de la Convention internationale du sport en Afrique (CISA), à Sal, une île située au nord de l'archipel du Cap-Vert.
Selon le président cap-verdien, les pays africains doivent "lier le développement des talents du football, de l'athlétisme, du basket-ball, de la natation à la croissance économique et au développement de tous les secteurs de l'économie".
"Nous pensons que le sport, plus précisément la haute compétition, représente des possibilités énormes de mobilisation de ressources, d'investissement", a souligné Jorge Fonseca. Le sport, a-t-il ajouté, "représente aujourd'hui beaucoup pour les peuples".
La Convention internationale du sport en Afrique (CISA), une initiative de Jappo Sénégal, une structure sénégalaise spécialisée dans le management sportif, devrait "contribuer à un partenariat efficient et efficace'' entre le Cap-Vert et d'autres pays d’Afrique et d'ailleurs, pour la promotion du sport sur le continent africain, a-t-il indiqué.
Le CISA réunit une centaine de participants venant d'horizons divers. Il s'agit d'experts, de dirigeants, d'athlètes, entre autres, qui doivent se pencher, au cours de cette rencontre, sur le sport et le tourisme.
En prélude de cette rencontre, une vingtaine de journalistes cap-verdiens et d'autres pays africains ont participé à un séminaire de formation sur la couverture des événements sportifs.