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Les salariés de la SDE suspendent leur grève avant l’arrivée de Suez
Publié le mercredi 11 decembre 2019  |  Jeune Afrique
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© Présidence par DR
Fin des travaux à l`usine de la SDE de Keur Momar Sarr
Keur Momar Sarr, le 28 avril 2019 - Le ministre de l`Eau s`est rendu à Keur Momar Sarr pour constater la fin des travaux de réparation à l`usine de la SDE.
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Les salariés de la Sénégalaise des eaux (SDE) ont suspendu leur grève déclenchée le 2 décembre, pour réclamer une plus grande participation dans le capital de la futur société Eau Sénégal, trois semaines avant la prise de contrôle du secteur par le français Suez.

La grève des agents de la SDE entamée le 2 décembre avait provoqué des coupures d’eau dans plusieurs quartiers de Dakar. Le mouvement « est suspendu. Nous continuons les discussions », a déclaré mardi 10 décembre Elimane Diouf, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de la Sénégalaise des eaux (SAT-SDE).

Les 1 200 agents de la SDE possèdent actuellement 5 % du capital et réclament un relèvement à 10 %. À l’issue de négociations lundi soir, le gouvernement s’est dit prêt à leur octroyer 7,5 % du capital et, « pour plus d’équité, 2,5% aux travailleurs » des deux autres entreprises actives dans le secteur de l’eau, soit 10 % des parts au total, a déclaré à la presse le ministre de l’Hydraulique, Serigne Mbaye Thiam.

Il est prévu, dans le cadre de la nouvelle société baptisée Eau Sénégal, devant être mise en place avec l’arrivée du français Suez, que ce groupe détienne 45% des actions, contre 25% pour des investisseurs sénégalais et 25 % pour l’État. Ce dernier a fait une concession en acceptant de se délester de 5 % de ses parts au profit de tous les travailleurs du secteur.

Suez reprend l’ensemble du personnel

« Il y aura un droit de préemption des travailleurs si jamais une entité ne souscrit pas » aux parts du capital qui lui sont réservées, a dit le ministre Thiam.

Le gouvernement avait critiqué avec virulence la grève, dénonçant « des actes de sabotage opérés à travers notamment l’occupation de sites, la fermeture de vannes, l’arrêt d’installations de traitement d’eau, des actes destinés à perturber la distribution normale de l’eau et prendre les populations en otage ».
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