Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent, entre autres sujets, l’augmentation de salaires dans le privé, l’hommage rendu à Ousmane Tanor Dieng par le Haut conseil des collectivités territoriales, l’affaire Guy Marius Sagna et Cie.
‘’Augmentation des salaires dans le privé, cadeau de fin d’année du patronat’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Les syndicalistes et le patronat sont parvenus à un accord pour l’augmentation des salaires à partir du 1er janvier. Dans la foulée, la convention collective interprofessionnelle a été réformée et entrera aussi en vigueur dans sa version nouvelle à la même date’’, selon le journal, précisant que les hausses varient entre 5 et 8%.
En économie toujours, Le Soleil rapporte que les industries extractives ont généré 122 milliards de francs Cfa en 2018. La contribution des industries extractives à l’économie nationale en 2018 se chiffre à 122 milliards 200 millions de francs CFA, soit 4,6% du budget de l’Etat, a révélé mardi la présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE), Awa Marie Coll Seck.
Elle présentait le rapport ITIE 2018, lequel présente la contribution des entreprises extractives (minières, pétrolières et gazières), détentrices d’un titre actif au 31 décembre 2018, dans les exportations, le budget de l’Etat, le PIB et l’emploi.
Waa Grand-Place met en exergue la première session du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), 5 mois après la disparition de son président, Ousmane Tanor Dieng. ‘’L’ombre de Tanor Dieng a plané à l’ouverture de la session du HCCT’’, dit le journal, soulignant que ‘’toutes les attentions étaient tournées hier vers le défunt Secrétaire général du Parti socialiste (PS). Un vibrant hommage lui a été rendu à travers une motion élégiaque lue par Me Ousmane Sèye’’.
‘’Ousmane Tanor Dieng hante le HCCT’’, selon le quotidien Kritik qui se fait écho de ces propos de Aminata Mbengue Ndiaye, actuelle présidente de l’institution : ‘’Ce n’est pas une mince affaire de remplacer Ousmane Tanor Dieng’’.
Le quotidien Source A plonge ses lecteurs dans les ‘’détails’’ des ‘’pourparlers’’ qui ont amené Guy Marius et ses camarades, en prison, d’arrêter leur grève de la faim. ‘’Après avoir reçu mandat des 5 organisations auxquelles appartiennent Guy Marius Sagna et Cie, ainsi que des familles de ces derniers, Me Moussa Sarr a entrepris, dans la plus grande discrétion, des négociations avec les désormais ex-grévistes, pour les convaincre de surseoir à leur diète’’, écrit la publication.
Guy Marius Sagna, Babacar Diop et 7 autres individus ont été arrêtés devant les grilles du Palais présidentiel. En dépit de l’interdiction préfectorale de leur marche pour ‘’imprécision de l’itinéraire, risque réel de trouble à l’ordre public’’, ils avaient réussi à s’accrocher aux grilles du palais de la République pour protester contre la hausse annoncée du prix de l’électricité.
Sur le même sujet, La Tribune note que les organisateurs de la marche prévue vendredi pour dénoncer la hausse des prix de l’électricité et réclamer la libération de Guy Marius Sagna et Cie vivent ‘’le stress de l’échec’’, redoutant une faible mobilisation des citoyens à cette occasion.
Selon Walfadjri, ‘’Macky Sall est sous pression’’. ‘’Le chef de l’Etat et chef de l’APR est acculé de toute part. Les enseignants, les étudiants et les défenseurs des droits de l’homme exigent l’annulation de la hausse du prix de l’électricité et la libération des personnes arrêtées. D’un autre côté, les querelles intestines des responsables apéristes lui donnent le tournis’’, écrit Walf qui affiche à la Une ‘’La montée des périls’’.
Enquête parle de ‘’nouvelle gouvernance’’ du chef de l’Etat et titre ‘’La politique du sabre’’. ’’Le président Macky Sall ne badine plus avec les fautes commises par certains responsables de l’Administration qu’ils soient politiques ou fonctionnaires. Il n’hésite plus à couper des têtes et n’y met plus des formes (…)’’, écrit le journal, citant les exemples du Commissaire central de Dakar, Mamadou Ndour, des représentants du Sénégal devant le comité des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, entre autres.
L’As ouvre un dossier sur ‘’le supplice des réfugiés mauritaniens’’ au Sénégal et fait état de ‘’30 ans de vie contrastée’’. Plus de 30 ans après le conflit entre le Sénégal et la Mauritanie, le journal note que ‘’les blessures peinent à se cicatriser’’.