Le Sénégal est le 67e pays sur 160 le plus corrompu au monde d’après le classement de Transparency International. À Dakar, un collectif de jeunes journalistes, la Maison des reporters, veut dénoncer cette corruption. Le tout premier documentaire, publié ce week-end sur les réseaux sociaux, pointe du doigt une corruption qui ne dit pas son nom, et s’insinue dans des gestes au quotidien.
Le premier épisode de 15 minutes a été tourné majoritairement en caméra cachée. La Maison des reporters donne la parole aux chauffeurs de taxi ou de cars rapides mécontents de devoir donner 1 000 à 5 000 francs CFA, entre deux et neuf euros. Des pots-de-vin remis à chaque contrôle policier ou presque.
« On n’a pas une émission de grande audience qui est connue ici, au Sénégal, pour faire de l’enquête, de l’investigation. Puisque c’était ce que je voyais comme préférence, je me suis dit : il va falloir créer, puisqu’on ne trouve pas de cadre qui permet de le faire », explique Moussa Ngom, le journaliste qui a signé l’enquête, et le fondateur de la Maison des reporters.... suite de l'article sur RFI