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Alerte sur un danger lie à nos modes de production et de consommation
Publié le vendredi 6 decembre 2019  |  sudonline.sn
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© Autre presse par DR
La qualité de l`air va continuer à se dégrader à Dakar
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L’être humain respire chaque jour 15.000 litres d’air et dans le monde, 1,3 millions de personnes sont mortes chaque année à cause de la désagrégation de l’air. Une situation alarmante qui a été à l’origine du panel sur le «Civisme et la Pollution» organisé hier, jeudi 5 décembre 2019, au Conseil économique social et environnemental (Cese) et animé par différents experts en la matière. Selon ces chevronnés, Dakar est la deuxième ville la plus pollué au monde, après New Delhi (capitale de l’Inde).

Réfléchir sur la qualité de l’air; apporter des éléments de réponses, des solutions et des recommandations ont été l’objet du panel sur le «Civisme et la Pollution» organisé hier, jeudi 5 décembre 2019, au Conseil économique social et environnemental (Cese). L’objectif de ce panel était de trouver des solutions et faire des recommandations pour améliorer la qualité de l’air qui, selon les experts, est à l’origine du décès de 1,3 millions de personnes chaque année dans le monde.

En effet, la pollution est une dégradation de l’environnement introduisant dans l’air, l’eau ou le sol des matières n’étant pas naturellement présentes dans le milieu. Elle entraine une perturbation de l’écosystème. «La dégradation de la qualité de l’air empoisonne notre vie et nous tue à petit feu», déclare le président de la Commission du Conseil économique social et environnemental. EL Hadji Momar Samb estime que nous vivons dans une atmosphère polluée, constamment agressée par des pollutions de toutes sortes. Aujourd’hui, il n’est plus question de dire que «Dakar est la deuxième ville la plus polluée au monde».

Le plus important, de l’avis du professeur Mamadou Fall, directeur du Centre antipoison, et en même temps responsable du Laboratoire de toxicologie à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, «c’est d’échanger sur la pollution de l’air et donner plus d’arguments pour pouvoir convaincre les autorités et surtout sensibiliser les citoyen car tout le monde est responsable. C’est un bien commun et il est important de le garder». Pour lui, les causes de la pollution sont énormes et les conséquences catastrophiques.

Au niveau planétaire, elle entraine la modification de la composition chimique de l’atmosphère (gaz à effet de serre et couche d’ozone). Et au niveau de la santé, elle provoque la bioaccumulation, les allergies, les empoisonnements, les nombreux décès par an liés à la pollution atmosphérique urbaine et une forte multiplication des maladies allergiques respiratoires. Il y a aussi le cancer, les maladies du poumon et du cœur, les hypertensions…

Et Birane Diouf, membre du bureau de coordination de Congad d’ajouter que la plupart des pollutions sont dues à l’absence de connaissances. «Les Sénégalais ne sont pas suffisamment sensibilisés sur la question pour connaitre réellement les dangers», martèle-t-il.

Pour lutter contre l’incivisme et la pollution, différentes recommandations sont faites et les experts exhortent les autorités à les prendre en comptes. Il s’agit, entre autres, de repenser nos modes de production et de consommation afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et ainsi limiter les pollutions générées, développer l’éducation environnementale en rapport avec le civisme et la citoyenneté, s’appuyer sur divers supports médiatiques et institutions pour la mise en œuvre du Programme national de lutte contre l’incivisme (pollutions).
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